(terminé) deborah ◮ pour le meilleur et pour le pire.

deborah sara nichols

❝ Dans la joie comme dans la peine. Dans la richesse et dans la pauvreté. Pour le meilleur et pour le pire. Je promets de t’aimer et de te chérir. Et je promets que... je ne laisserai rien ni personne nous séparer. Je fais cette promesse pour l’éternité. Je me lie à toi pour toujours jusqu’à la fin des temps. Et je resterai à tes côtés jusqu’à ce que la mort nous sépare. ❞

Deborah était assise dans son bistrot français favori. Elle y passait ses journées entières à lire, à travailler sur son ordinateur ou à pianoter sur son clavier de blackberry. Elle était à Paris pour deux semaines pour son travail et rester cloîtrer à l’hôtel toute la journée ne lui plaisait pas. En se baladant dans les rues de l'île Saint Louis, elle avait découvert cet endroit, un véritable coup de coeur. Depuis, elle n'a jamais quitté ce bistrot sauf pour la fermeture. Alors qu'elle lisait Orgueil et Préjugé de Jane Austen pour la énième fois, un homme lui adressa la parole : « Un très bon livre. » Deb' surprise arrêta sa lecture, posa son regard vers cet homme et ne pu s'empêcher de lui sourire. « Mon préféré. Je crois que ça doit être la dixième fois que je le lis. Je n'arrive pas à me lasser de la compagnie d'Elizabeth et de Monsieur Darcy. » Son interlocuteur ne pu s'empêcher de rigoler. Il lui demanda l'air de rien : « Vous n'êtes pas française, je me trompe. » Deborah acquiesa : « Américaine. » La jeune américaine trouvait son sourire charmant. Peut être le charme parisien... C’était la première fois depuis un bon bout de temps que la jeune femme n’avait pas eu une réelle conversation avec homme, autre que son boulot. Côté amour, c’était l’impasse, le blackout total. Deborah était loin d’être une acharnée du travail… Peut être un peu. Mais aucun homme n’avait réussi à conquérir son cœur malgré plusieurs tentatives. Ou alors elle se contentait simplement de coup d’un soir. Partie dans ses pensées, Deb avait oublié qu'elle n'était plus seule. Confuse, elle se présenta enfin au bel inconnu : « Déborah, en fait ! »

Deux ans plus tard

Assise sur le canapé du salon, son verre de vin rouge dans une main et la bouteille dans une autre, elle versait les dernières gouttes dans son verre, la main tremblante. Deborah attendait son mari depuis plus deux heures. Elle était sortie tôt du boulot pour s'acheter une nouvelle robe et se faire belle pour lui, mais il était pas là... Aujourd'hui c'était l'anniversaire de leur rencontre. Deux ans qu'ils se connaissaient. Ils s'étaient rencontrés à Paris dans un bistrot jour pour jour. Et puis ils s'étaient mariés. Vingt deux heure et toujours rien. Deb avait entamé une autre bouteille, elle se posait une multitude de questions. Où était-il ? Pourquoi rentrait-il si tard ? Est ce qu'il l'a trompé ? Est ce qu'il voyait une autre femme ? Cette idée lui traversa l'esprit... Lorsque la porte s'ouvrit et Jean apparut, enfin... Déborah était dans un état second, l'alcool lui était monté à la tête : « T'as oublié... » Son mari réalisa son erreur. Une erreur de plus. « Tu me trompes, n'est ce pas ? » lui demanda-t-elle aux bord des larmes. Elle se leva... Le vin lui était monté à la tête, elle avait le tournis, elle vacilla. Son mari s'approcha d'elle, mais elle le repoussa. Deborah se dirigea vers la chambre et ferma la porte à clé. Elle glissa contre le mur et enfouit son visage dans ses mains. Elle pleurait... « Je ne te trompe pas... » Il était derrière la porte. La jeune femme ne le croyait pas, il même ne semblait pas convaincu de ce qu'il disait. « Ouvre-moi. » Deborah l'envoya chier comme elle savait si bien faire quand elle était énervée. « Dégages ! »

in real life:

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