I'M A LONELY BOY. (eastwood)

carter aaron eastwood

❝ Michel c'est le brésil, il danse la samba, il va de ville en ville, pour vendre des fenêtres ! ❞

in real life:

« Carter Eastwood? » Une voix haut-perchée fit sursauter le jeune homme. Il se retourna, se retrouvant face à face avec le père de Twiggy. Habitué à l'excentricité du père de son amie et plus ou moins à l'aise avec son apparence de femme, il lui sourit poliment, un peu surpris par ses vêtements étrangement sobres et son regard triste. Il lui serre la main, attendant qu'il prenne la parole. « Comme tu le sais sûrement... Ma petite Twiggy part aux États-Unis dans quelques jours. » Carter acquiesça, ne comprenant pas très bien ce qu'il cherchait à lui dire. Peut-être avait-il besoin d'une oreille attentive à qui confier toute la tristesse du départ de sa fille... Il voulut dire quelques paroles réconfortantes, un peu gêné, mais fut coupé dans son élan par l'homme en face de lui. « J'aimerais que tu partes avec elle. » Alors ça, il ne s'y attendait pas... Extrêmement surpris, il s'apprêta à rétorquer, mais fut coupé à nouveau. « Je sais que c'est une proposition folle, mais... Tu es le seul à qui je peux le demander. Je ne veux pas que ma petite chérie parte seule, j'ai peur qu'elle fasse des bêtises qu'elle regrettera... » Carter faillit éclater de rire au son du "petite chérie", puis reprit son sérieux à la vue du regard abattu de Mr. Hawthorne. Indécis sur quoi faire, il lui tapota bizarrement l'épaule, optant pour l'approche aimable et pas trop encourageante. « Écoutez, je... Twiggy est une bonne amie, mais je peux pas vraiment décider comme ça, sur un coup de tête... laissez-moi y réfléchir jusqu'à demain. » Il se retrouva immédiatement coincé dans ses bras. « Merci, merci énormément d'y réfléchir, Carter. » L'homme relâcha Carter, les yeux embués, puis lui donna une claque dans le dos et partit aussi vite qu'il était arrivé, ses talons claquant peu discrètement sur le sol. Se massant ses épaules triturées par l'étreinte puissante, le jeune homme ne savait pas vraiment quoi penser de cette proposition. L'idée était plus qu'alléchante : sa vie était totalement monotone, ici. Il aimait sa ville, sa famille aimante, ses amis, mais il avait toujours l'impression de ne pas vraiment y être à sa place. Et, qui plus est, il n'avait pas la moindre idée de ce qu'il comptait faire plus tard, n'avait aucune racine, aucun futur, en Écosse. Et il n'avait que vingt-et-un ans ; toute la vie devant lui, en somme. Pris d'une impulsion, il se redressa, et courut après l'homme qui s'éloignait. « Attendez ! ... C'est oui ! »

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Carter se faufila dans la chambre de Twiggy, sans un bruit. Cela faisait presque trois ans qu'ils vivaient en colocation, et c'était vraiment l'enfer... Mais malgré que sa coloc' soit complètement dingue, il devait avouer qu'il adorait ça. Un sourire diabolique éclaira son visage, tandis qu'il rejoignait la fenêtre ; d'un coup sec, il ouvrit les rideaux, le soleil aveuglant de ce matin-là éclairant subitement la pièce. « ALLEZ, ON SE RÉVEEEEILLE ! » Puis il éclata de rire et s'enfuit en courant, évitant de justesse le coussin qu'elle venait de lancer. Son plan du matin venait d'être mis à exécution... Il s'assit sur une des chaises de la cuisine, posa ses pieds sur la table, puis, buvant son café brûlant, la regarda arriver. Les cheveux en bataille, les yeux fatigué et le pyjama un peu déboutonné, elle était loin d'être sous son meilleur jour ; et pourtant, il se mit à la regarder comme un idiot, son imagination divagante rêvant pendant un bref instant s'il protesterait si elle venait poser ses lèvres sur les siennes... Il se reprit, se sentant débile en voyant qu'elle était loin de le vouloir un jour l'embrasser vu les éclairs que lançaient ses yeux. Il lui sourit, amusé. « Bien dormi? » « Ta gueule Kermit. » Il secoua la tête lorsqu'elle prononça l'insulte, en signe de fausse désapprobation, toujours souriant. « Toujours aussi polie, à c'que je vois. » Elle le fusilla à nouveau du regard. Il regarda sa montre : 11h30. « Bon, j'vais faire les courses, sinon on est à court de bouffe. » Elle ne le daigna même pas du regard pendant qu'il s'éloignait, puis elle ouvrit le frigo et choisit son yaourt préféré. Il dut se retenir d'éclater de rire, en voyant lequel elle avait pris. Il y avait rajouté du piment avant qu'elle ne se réveille. Il ouvrit la porte et sortit. Alors qu'il se dirigeait vers sa voiture garée au coin de la rue, son portable sonna, la musique du Muppet Show envahissant l'habitacle. Twiggy, bien sûr. « Merci pour le yaourt. Délicieux. » Il tâcha de rester sérieux. « De rien, ma Piggy chérie. » Un instant, il eut l'impression de l'entendre retenir son souffle. Il secoua la tête. N'importe quoi. « Oublie pas mes bonbons, Kermit. » Et elle lui raccrocha au nez. Il soupira. Il chercha ses clés de voiture dans la poche de sa veste. Et ressortit ses mains pleines de mousse à raser. « Mais qu'est-ce que... BORDEL ! » Encore un des petits tours de sa coloc'. Typiquement Twiggy, la mousse dans les poches. Il soupira à nouveau, agacé cette fois-ci. Il allait se venger, ce soir-là. Un sourire maléfique se peignit sur son visage. Cette fois, il allait mettre en place sa terrible vengeance, en exécutant son meilleur plan : défaire la cassette du Roi Lion, le film préféré de sa gentille colocataire. Comme ça, elle apprendra à ne plus mettre de la mousse à raser dans les poches de Kermit...


nb : vous pouvez voir ainsi que l'espèce des grenouilles est beaucoup plus drôle et intelligente que l'espèce des cochons.

Carter Eastwood a écrit:

je m'étale

dites, y aurait pas quelqu'un qui a besoin d'un lien (validé ou non), n'importe quoi?
parce que j'ai genre aucune idée pour mon histoire

Bienvenue