feodora. ❝ roméo kiffe juliette ❞

feodora ivankov

❝ roméo kiffe juliette, juliette kiffe roméo
et si le ciel n’est pas clément, tant pis pour la météo. ❞

NOM: ivankov, nom de son père. PRÉNOM: feodora. ÂGE: dix-neuf ans. DATE ET LIEU DE NAISSANCE: cinq mai, à new york. ÉTUDES: étudiante à juilliard, section danse. STATUT: aux yeux de tous, célibataire, mais en couple. TRAITS DE CARACTÈRE: douce, déterminée, généreuse, rancunière, passionnée, fragile, possessive, fragile, ouverte d'esprit, lunatique, petite emmerdeuse. GROUPE: second floor.

don't be afraid of tomorrow

gamine, elle dansait devant sa machine à laver lorsque celle-ci tournait. à présent, elle se donne entièrement pour sa passion ◢ c'est la fille du dirigeant de la mafia russe, à brooklyn, youri ivankov. n'étant pas une grande curieuse, feodora n'a jamais cherché à en savoir davantage sur les activités de sa famille, elle y a de toute façon toujours été écartée. être dans l'ignorance lui convient, elle préfère ◢ n'aime pas la violence ◢ a deux frères qui se sentent obligés de surveiller la moindre de ses fréquentations, ils la surprotègent, ce qui a le don de la rendre dingue ◢ a peur lors des soirs d'orages ◢ ne sait pas cuisiner, et n'a jamais cherché à apprendre à le faire. se contente de plats surgelés et de bons repas de sa mère ◢ offre facilement sa confiance, mais elle ne pardonne que très rarement. si tu lui fais un coup-bas, elle se transforme en véritable peste ◢ aguicheuse, elle a toujours aimé attirer hommes comme femmes ◢ elle se donne entièrement pour ses proches ◢ croit en son amour pour septime, même si cela lui apporte autant de souffrance que d'instants de plaisir ◢ aime le sexe, l'adrénaline, la cigarette du matin, son ventre plat, les chocolats blancs, la neige et l'odeur du pain grillé, dormir sur le torse de septime ◢ fragile, a une tendance à se faire du mal quand elle sent qu'elle ne tient plus la route ◢ déteste les choux-fleurs, avoir les pieds mouillés, se sentir à l'étroit dans ses vêtements, avoir ses règles et être fatiguée.

romance your ego for a while

Il était deux heures et je venais tout juste de rentrer d'une de mes habituelles représentations. Je n'avais foutrement pas envie de me poser dans ma chambre à attendre que la matinée arrive, je souhaitas plutôt aller m'envoyer la tête à l'envers, profiter de ces quelques heures, et des plaisirs de la nuit. Mon portable en main, j'envoyai un message à Septime pour savoir où il se trouvait. Je n'avais pas pour habitudes de venir interrompre ses soirées en me transformant en " petite amie " collante. J'avais simplement envie de lui, maintenant. Je balançai mon téléphone sur le bord de mon lit pour ensuite attraper un sac afin d'y fourrer des vêtements propres, et de quoi tenir plusieurs jours. Mon portable vibra, je me retournai pensant pouvoir le récupérer mais mon regard s'ancra dans celui de de Vladimir, mon frère. Il avait mon engin entre les doigts et me regardait avec un sourire malicieux, ce putain de sourire qui me donnait envie de le plaquer contre un mur pour ensuite le castrer, avec rage. N'te gêne pas pour répondre à ma place râlai-je tout en m'avançant vers lui. Il plaqua aussitôt sa main sur mon menton, m'obligeant à rester immobile. Je fronçai les sourcils, agacée. Tu restes ici, ma petite lâcha-t-il tout en glissant ses doigts le long de ma peau. Je n'étais pas au courant que j'avais besoin de ton autorisation ! Je le repoussai avec difficulté, je ne faisais pas le poids face à ses quatre-vingt-dix kilos de muscles. Il en rigola avant de plaquer cette fois-ci ses mains contre mes bras, exerçant alors une légère pression qui me faisant mal. Je ne te le répéterais pas deux fois ma belle, tu restes ici murmura-t-il avant de déposer ses lèvres contre mon front, ce qui m'obligea à esquisser une grimace. Putain, mais lâches-moi ! Il quitta son étreinte, me laissant perdre l'équilibre puis croisa ses bras contre son torse. S'il pensait se donner un air sévère, il se foutait les doigts dans le cul. J'en avais strictement rien à foutre de son pseudo-numéro de grand-frère qui se voulait protecteur, à surveiller mes moindres actes. J'enfilais une veste, attrapais mon sac, et échangeait mes ballerines contre de hauts escarpins. Je m'avançai alors hors de ma chambre, ignorant Vladimir suivant mon chemin. Il m'accompagna en silence jusqu'à la porte d'entrée. Je l'ouvrais, et il la repoussa aussitôt, la faisant claquer, ce qui me fit même frissonner. Je n'aimais son comportement, ne comprenait pas ce besoin qu'ils avaient de me considérer comme une pauvre chose que l'on devait à tout prix empêcher d'être toucher par quoi et qui que ce soit. Je n'étais pas une précieuse œuvre d'art, ou la fille d'un président, alors qu'on me foute la paix. J'ai aussi b'soin de ton autorisation pour ouvrir cette porte ? lui demandai-je tout en esquissant un large sourire qui se voulait faux. Passes une bonne soirée chérie dit-il avant de me rouvrir la porte. Je me précipitais hors de notre demeure familiale, Vladimir me donnait mal à la tête, cet éternel lunatique allait finir par me rendre folle. C'est sans un regard pour lui que je dévalais les marches. Mes salutations à Cefalu me dit-il, ce qui me stoppa dans ma descente. Je restai dos-à lui, les sourcils légèrement haussés. Je n'aimais pas les entendre parler de Septime, ni même faire le moindre sous-entendu le concernant. A demain disai-je, rapidement, avant de m'engouffrer dans l'obscurité de la ville.