I WILL TRY TO FIX YOU (r)

Encore une nuit blanche à sauvé des vie tant bien que mal, sans fléchir, sans avoir peur de faire une connerie qui pourrait coûter cher... J'éprouve le besoin d'aller m'enrouler dans ma couette chaude et de dormir pendant toute la journée en étant totalement couper du reste du monde. J'ouvre la porte de notre appartement et me débarrasse de mes affaires que je laisse tomber sur le sol sans vraiment m'en soucier. Je m'apprête à rentrer dans ma chambre, mais mon regard se stoppe sur la pile de linge sale sur le canapé, mes yeux s'ouvrent de surprise et j'attrape le mot de ma meilleure amie au sommet du tas de linge. Je suis désolée chérie, mais j'ai pas eu le temps et c'est URGENT vu comment elle a souligné le mot urgent je pense que je n'ai vraiment pas le choix. Je soupire et me dirige vers la salle de bain, j’ôte mes vêtements et enfile un legging avec mes UGG noir et un pull trop grand me tombant en-dessous des fesses. Je remonte ma tignasse en un chignon mal fait sur le sommet de la tête et je prend la panière dans la salle de bain afin d'y mettre tout le linge sale. Traînant des pieds, je fourre tout les vêtements dans la panière et m'empresse de sortir de l'appartement en espérant qu'il y ait de la lessive à la laverie parce que à part des lingettes pour que ça sente bon, y a plus rien... Je salue ma voisine de palier en me retenant de lui bailler au visage et retient l'ascenseur avant qu'il ne s'en aille sans moi. Je m'appuie sur le mur de l'ascenseur et ferme les yeux un instant avant d'entendre cette fichu ouverture de porte qui te signale que tu es bien arrivé à bon port, mais que tu n'as même pas eu le temps de piquer un somme.

Mes jambes me dirigent jusqu'à la laverie et j'opte pour la machine à laver non loin d'un mur afin de pouvoir m’asseoir dessus. Je balance tout le linge sans vraiment triller le noir et blanc, balance une lingette et une dose de lessive, et ferme le tout en lançant la machine pour un lavage synthétique. Je m'assis sur le lave-linge à côté du mien et ramène mes jambes près de mon torse et dépose ma tête sur le sommet de mes genoux afin de reposer un instant mes yeux. La prochaine fois se sera à Jordan, pour sur. Mais bon, elle savait tout le boulot que j'avais et faisait le plus souvent les choses, mais elle n'a vraiment pas du avoir le temps cette fois-ci. Un raclement de gorge me sort de mes pensées et j'ouvre doucement les yeux, les posant sur la personne qui me sortait de mes rêveries. « Salut Charleston. » dis-je en descendant de la machine. Elias Charleston... Ce mec est un vrai problème dans ma vie sentimental. Lui qui est là seulement pour jouer le faux petit ami et vice-versa pour moi tout ça pour rendre nos ex jaloux... Franchement on est pathétique tout les deux. Malheureusement, ce mec me rend dingue dans tout les sens du terme. Il est fou et je ne peux m'empêcher de lui pourrir sa vie. En même temps, la première fois qu'on c'était vu il avait tout simplement attaqué ma pauvre boîte aux lettres seulement pour une enveloppe.. Un soupire s'échappa de mes lèvres en repensant à ce moment. Je m'avance vers lui sans trop savoir quoi faire et comme à mon habitude quand je suis dans le doute, je tape dans l'épaule de la personne doucement. « Alors ça va bien aujourd'hui ? » demandais-je en lui souriant avant de me décrocher la mâchoire dans un bâillement incontrôlable cette fois-ci.

Citation :

because i can not imagine ever feeling that way about anybody else ever again

Et une journée de repos, une. J'avais dormis comme un bébé. Et vous savez pourquoi ? Tout simplement car j'avais passée ma soirée chez mon petit frère adoré, loin de mes deux abominables colocataires qui se trouvaient être mes meilleurs amis. Oui, meilleurs amis... Deux meilleurs amis qui vous empêche de vivre, c'est fou ça hein ? Heureusement que le fréro était là. En même temps, ce mec est pareil que moi. Jamais sans ses bandes dessinées, ses dessins et autres... nous avons le même père et pourtant, dieu sait qu'il déteste ce genre de choses. Ces trucs qui nous rendent à abrutis. Mais voyez vous, nous n'avons pas besoin d'une pile de bandes dessinées pour nous abrutir... c'est de naissance. Et je vis avec. Je vis très bien avec d'ailleurs.
Une fois levé de mon petit nid douillé, je me rend alors dans le salon et trouve un mot sur le plan de travail.

Citation :

J'ai laissé les affaires à la laverie... pas le temps d'attendre que la machine se termine alors celui qui tombe en premier sur ce mot, merci d'aller récupérer les fringues en bas. Nanon.

Elle manque pas d'air celle là. Non mais sérieux. En plus, elle nous prend pour ses deux tony michelli. Faut pas pousser mémé dans les orties non plus hein. C'est pas l'armée du salut aussi. Et puis... il y a marqué la poste là ? Non. C'était tellement soulageant de se défouler sur elle quand elle est absente. Hop panière en main, je me rend alors à la laverie.

Une fois arrivé, j'apperçois que ma soit-disant dulcinée est aussi présente entrain de faire ses machines. Oui, soit disant dulcinée. Vous devez vous demander pourquoi je parle d'elle comme ça. Eh bien parce que en vrai, nous sommes tout sauf un couple. C'est simple, elle veut rendre jaloux son ex et moi je veux faire pareil. Nous nous sommes donc bien trouvés tout les deux. Elle me salua alors et bien entendu, je fais de même. « Salut Cataleya. » Elle avait pour habitude de m'appeller par mon nom de famille. Chose que je ne pouvais pas lui empêcher de faire et puis j'en avais pris l'habitude moi aussi donc bon. Néanmoins, moi je préfère l'appeler par son prénom. Elle s'approcha alors vers moi et tout en me tapotant sur l'épaule elle me dit « Alors ça va bien aujourd'hui ? » Si j'allais bien ? J'allais plus que bien même. Ayant passé la soirée d'hier avec la femme de ma vie: ma manette. Oui bon je vais un peu fort en l'appelant femme de ma vie, mais quand même. Je lui souris alors et lui dit lorsqu'elle bailla à s'en décrocher la mâchoire. « J'ai passé la meilleure soirée de ma vie, alors autant te dire que je vais comme un chef... au fait... tu m'embrasses pas ? » Lui demandais-je tout en m'approchant d'elle pour déposer un baisé sur ses lèvres. Bon fallait quand même que je me plie en deux pour arriver à sa tête, car c'est pas qu'elle est petite... mais... si elle est petite. Notre relation est assez bizarre. D'ailleurs c'est pour cette raison que nous n'en parlons pas à nos proches. Sinon ils nous prendraient pour des fous. Enfin, Logan et Nanon savent de quoi je suis capable pour rendre mon ex petite amie jalouse. Néanmoins, embrasser Cataleya ne demande pas un effort sur-humain. C'est même plus agréable qu'autre chose.