Valentine ϟ I will never win this game without you

Valentine Rebekah Caspian

❝ Il y a un adage qui dit qu’on fait toujours du mal à ceux qu’on aime mais il oublie de dire qu’on aime ceux qui nous font du mal. ❞

NOM: Caspian PRÉNOM: Valentine Rebekah ÂGE: 23 ans. DATE ET LIEU DE NAISSANCE: 13 Juillet 1988 à Hawaii MÉTIER/ÉTUDES: Organisatrice événementiel STATUT: Compliqué TRAITS DE CARACTÈRE: Franche ϟ Honnête ϟ Vive ϟ Maline ϟ Fêtarde ϟ Passionnée ϟ Débordant de joie de vivre ϟ Sûre d'elle ϟ Mauvaise foi ϟ Secrète ϟ Fouineuse ϟ Curieuse ϟ GROUPE: Third Floorici.

don't be afraid of tomorrow

ϟ Valentine est plutôt le genre de personne qui fuit les sentiments. Elle ne s'attache pas et essai de rester de marbre. C'est trop douloureux de perdre les gens qu'on aime ϟ D'un tempérament plutôt vif elle n'était pas très assidue à l'école et préférait la vraie vie ϟ Elle adore faire la fête et passe c'est nuit à ca. C'est devenu son métier et elle est plutôt douée ϟ A pratiquée le basket-ball pendant longtemps avant de se blesser au genou et de devoir tout arrêter ϟ S'est fait tatouée un tribal Hawaïen dans le dos avant de quitter son île ϟ Mange plusieurs fois par semaine de la pizza à l’ananas, son plat préféré, mais les New-Yorkais ne savant définitivement pas les faire ϟ Malgré qu'elle soit une vraie fêtarde et qu'elle boive parfois trop, elle ne fume absolument jamais ϟ Elle appelle son père presque tous les jour, sa seule voix lui permet de se souvenir de son île. Il lui manque plus que tout ϟ Revoit sa sœur de temps en temps comme cette dernière vit aussi à New-York. Emily déteste Nohlàan et la réciproque est vraie. ϟ

in real life:

romance your ego for a while

Toutes les histoires commencent de la même manière. Il y a toujours un Il était une fois. Tout va bien au début, tout est toujours rose et magnifique. Mais c'est après que ca se gatte.

Je suis née il y a maintenant vingt-trois ans dans un endroit que beaucoup considère comme le paradis sur Terre: Hawaï. Entre le sable, l'océan et les cocotiers. Une île merveilleuse. Mes parents étaient des gens normaux, enfin presque. Aujourd'hui encore je me demande comment c'est possible qu'ils ai été ensemble, qu'ils ai pu s'aimer et se supporter aussi longtemps. Ma mère était le genre de femme qui n'aimait pas tellement s'amuser, qui préférait rester enfermée plutôt qu'être dehors et profiter d'un environnement comme Hawaï. Elle avait toujours vécu sur le contient et elle avait l'air d'aimer les grandes villes grises, tristes, sans âme. Alors que mon père était son opposé. Toujours dehors, toujours en action. Il était militaire et avait été dans la Navy. Il ne supportait pas de ne rien faire et aimait Hawaï plus que tout. Avant moi, ils avaient eu ma sœur Emily. Le courant n'est jamais vraiment passé entre nous. Notre relation et nos différences représentait assez bien le fossé entre nos parents. Emily était le clone de notre mère, ennuyeuse, timide, trop sérieuse, toujours en train de me faire la morale. Alors que moi j'étais le portrait craché de notre père, incapable de tenir en place, débordant de joie de vivre, ne respectant aucune règles que celles que je m'imposais. La vie à la maison était mouvementée, on ne s'ennuyait jamais. Rapidement nos parents avaient chacun leur préférés. Je n'avais pas de lien avec ma mère, elle me voyait comme un échec par rapport à mon ainée. Mon père n'arrivait pas à établir le courant avec Emily, elle se désintéressait de tout.

Au bout de quelques temps, de quelques années arriva ce qui devait arriver. Nos parents se séparèrent. Je n'avais pas encore dix ans. Ce fut une période assez difficile. C'était la guerre, ils ne se parlaient plus et nous étions un peu en otage au milieu de tout ca. On ne m'a pas laissée le choix j'ai été obligée de vivre avec ma mère. J'avais tellement peur qu'elle me force à parti de Hawaï, qu'on soit forcé d'aller vivre sur le continent. Mais heureusement elle n'en fit rien. Je crois que ce fut l'une des périodes les plus affreuses de ma vie. Ma mère venait d'une famille riche, elle avait de très bons avocats et beaucoup d'argent à dépenser pour enfoncer notre père. Il n'avait rien pour riposter. Elle me gardait avec elle juste pour lui faire du mal. Elle ne se rendait pas compte qu'elle m'en faisait aussi. Pendant deux ans cette situation infernale dura. Jusqu'au jour où excédée par ma mère et son espèce de nouveau fiancé je quittais la maison. Sans rien dire, en ne laissant pas un seul mot. Je ne pouvais plus vivre avec elle, plus jamais. Ma sœur était au lycée et elle se fichait bien de ce que je pouvais ressentir. J'avais pris un sac, je n'avais aucune idée de ce que j'allais faire. J'ai marché longtemps, avant de m'endormir épuisée sur la plage. Le lendemain je ressentis ce vide au fond de moi. Je n'arrivais pas à l'expliquer. Je restai deux jours loin de tout, avant qu'ils me retrouvent. C'est mon père qui me trouva. Il me connaissait et savait où j'avais pu me cacher. Ma mère n'avait pas voulu le prévenir mais en voyant que je ne revenais pas elle l'avait finalement fait. Depuis ce jour elle a comprit que j'étais malheureuse, j'ai alors eu le droit et le choix d'aller vivre avec mon père.

Je menais la vie que je voulais, sans restriction. Mon père travaillait maintenant pour la police, et il était souvent absent. J'étais entrée au lycée et la vie semblait merveilleuse. Ma mère ne me parlait plus et Emily était sur le continent pour ses études, elle était à Harvard. Je n'étais pas aussi douée qu'elle, enfin je n'avais surtout pas la même capacité à rester assisse et à attendre. On ne peut pas dire que j'étais une mauvaise élève, mais je m'ennuyais vraiment. Je voulais faire quelque chose de vrai, ne plus aller à l'école pour apprendre toutes ces choses qui ne se servent à rien. Rien ne valait l'expérience, le terrain. Mais pour cela je du attendre de passer et d'avoir mon diplôme. J'avais dix huit ans, j'étais diplômée, c'était magique. Je n'avais pas d'idée précises de ce que je voulais faire. Comme presque tous les étudiants en définitive. Cet été là fut le plus beau de ma vie. Les fêtes n'en finissaient plus, les nuits semblaient si courtes. Je compris alors que ce monde, ce monde de la nuit était ce qui me passionnait. Je voulais pouvoir m'amuser toutes les nuits.

Je ne restais qu'un an à l'Université d'Hawaï. Le temps d'apprendre l'essentiel. Je me trouvais un boulot dans un grand hôtel de l'île. J'aimais travailler, être dans le concret. Je fis des progrès rapidement. Je montais en grade. Au bout d'un an je fus chargée de l'organisation et de l'événementiels dans l'hôtel. J'adorais ce boulot. Il me prenait du temps mais je m'amusais et faisais la fête comme si j'étais une invitée et non la responsable. Et je n'avais que vingt et un an. Mon père ignorait mon penchant pour la fête, enfin pour l'instant. Chaque soirée se finissait en boite de nuit, à force on se fait des connaissances, on crée son réseau. On est jeune, on profite des plaisirs de la chair, de la fête. Je savais comment m'y prendre avec les hommes, je ne me laissais pas faire et adorer leur faire tourner la tête. Mais je n'avais jamais d'histoires sérieuses, c'était trop compliqué, c'était trop douloureux. J'avais construit un mur autour de mon cœur, personne ne pouvait l'atteindre.

J'étais jeune, avec un peu d’expérience mais pas tant que ca. Je rêvais de pouvoir avoir ma propre boite de nuit à Hawaï mais c'était encore trop tôt. je devais faire mes armes. Je reçu cette offre d'une boite de nuit de New-York. C'était une chance inespérée. Je ne pouvais pas dire non même si c'était un déchirement de quitter mon île et surtout mon père. Mais c'est la vie, les enfants doivent voler de leur propres ailes un jour. Ce jour était enfin arrivé. Je ne me doutais pas encore comme tout allait me manquer. Le soleil, le sable, l'océan, mon père.

Une nouvelle vie commençait. Une toute nouvelle page de mon histoire. J'avais trouvé un appartement dans un immeuble sympathique. J'aimais cet endroit et pour la première fois de ma vie j'avais un endroit à moi, mon chez moi. J'avais un boulot qui me plaisait énormément. Organiser toutes ces fêtes, rencontrer tous ces gens, se coucher à sept heures du matin. Je vivais un rêve. Les conquêtes se multipliaient, enfin les coups d'un soir. Je ne me doutais pas encore que j'allais faire une rencontre qui risquais de chambouler ma vie. Un matin, enfin il devait être quinze heures. Je décidais d'aller chercher mon courrier. En remontant à mon appartement je regardais mes lettres, jusqu'à tomber sur une carte qui ne m'était absolument pas adressée. C'était pour le voisin d'en face. Visiblement une carte de sa petite amie. Je décidais en personne aimable et gentille voisine de la lui restituer. Je sonnais plusieurs fois avant que quelqu'un ouvre la porte. « Bonjour je .. je vous dérange ? » Je m’arrêtais de suite, il était à peine vêtu. J'étais surprise, le genre de choses qui ne m'arrivait pas. J'étais rarement dans ce genre de situation. Cela sembla amuser le jeune homme en question. « Non, Du tout, entrez, je vais enfiler un jean et je reviens » Je ne voulais pas avoir l'air encore plus idiote que ce que j'étais en ce moment, je devais partir et reprendre mes esprits. « Non non, ce n'est pas la peine, je viens juste déposer ceci, le facteur s'est tromper de boîte aux lettres » L'air déçu je crois il me répondit. « Oh, dommage à une autre fois alors. » Bizarrement j'espérais fortement qu'il y ai une prochaine fois. Je n'avais aucune idée de qui il était. Avec la chance qui me caractérise il devait surement avoir une copine. mais tant pis je voulais le revoir.

La vie repris son cours, plus ou moins. Je n'avais pas oublié cette rencontre mais je ne savais pas vraiment quoi en penser. Un soir je rentrais à l'appartement, je ne sais plus d'où je venais. J'entrais dans le hall, il était là. Il me reconnut en premier et approcha, souriant. « Bonjour demoiselle ! J'espère avoir l'occasion un jour de vous recevoir dans une tenue plus classe que celle de la semaine dernière » J'esquissais un sourire, lui aussi n'avait pas oublié et espérais une rencontre. Il avait ce quelque chose qui le rendait captivant. Je levais les yeux vers lui et lui répondis d'un ton presque froid. « Je doute que votre petite amie soit de cet avis » Je devais savoir quel genre de personne il était, il me regarda perdu. « Quelle petite amie ?» Là c'est moi qui ne comprenait plus, la carte...« Celle de la magnifique carte que je vous ai amené la semaine dernière ! » Un sourire illuminait alors son visage. « Cette carte là ? Ce n'est pas ce que vous croyez» Bien évidemment, qu'allait-il me raconter comme histoire. « Et Alexander Davis c'est ?» Il semblait réellement amusé par la situation. « Mon meilleur ami, et la carte c'était sa copine et maintenant on peut aller le boire ce verre demoiselle ?» Je souriais à mon tour, j'avais vraiment envie de le connaitre mieux, à savoir pourquoi. « Valentine ... ».

C'est difficile d'expliquer pourquoi certaines personnes nous touchent plus que d'autres. Nohlàan était entré dans ma vie comme un ouragan. Il était mon meilleur ami, enfin ce qui s'en rapprochait le plus. On se comprenait, on avait l'impression de se connaitre depuis toujours. En un seul regard l'autre pouvait savoir à quoi il pensait. C'était magique, c'était trop beau. On s’engueulait pour mieux se retrouver après, on passait notre temps ensemble. Il aimait faire la fête autant que moi. Il aimait avoir des conquêtes et se sentir irrésistible autant que moi. Je n'aimais pas toutes ces filles qui s'approchent trop de lui, elles sont sans intérêt, c'était mon Nohlàan.

Les choses prennent une tournure très différente et se compliquent considérablement quand on commence à éprouver des sentiments pour son meilleur ami. On le voit différemment, on agit peut-être différemment. Et le voir approcher d'autres filles, le voir vous considérer comme sa meilleure amie, vous brise juste le coeur. Je ne pouvais rien dire, ne rien lui dire. J'avais tellement peur de tout perdre, si jamais je lui avouais... Je ne voulais pas perdre mon meilleur ami, je ne voulais pas perdre ce lien entre nous. Sans lui je me retrouverais seule au monde.

Cette nuit-là avait été très arrosée et nous étions rentrés très tard, ou plutôt très tôt. Il était huit heures du matin quand on arriva dans notre immeuble. Il était dans un état... Totalement ivre. Moi je devais faire attention, je travaillais quand même. Je le raccompagnais jusqu’à chez lui, pas certaine qu'il y arrive seul. J'allais rentrer chez moi après m'être assuré qu'il reste dans son appartement et qu'il s'écroule quelques part pour dormir. J'allais partir, quand soudain il me retint par la main. Sans que je ne m'y attende il m'embrassa avec passion. Qu'est ce que je pouvais faire à part répliquer ?! Je l'aimais... J'aurais pu m'enfuir pour éviter de faire une bêtise mais il trouva le bon argument pour me faire rester. « Je t'aime. » J'ai cru que mon cœur allait éclaté dans ma poitrine. je crois que je n'ai jamais été aussi heureuse que ce jour là. Pour la première fois nous avons couchés ensemble et ce fut sans aucun doute la plus belle nuit de ma vie. Mais le soleil s'est levé et la réalité s'est installée. Il ne se souvenait pas. 3 mots, 7 lettres. Il avait oublié. C'était trop pour moi, je suis partie.

Depuis cette nuit, j'évite Nohlàan. Il m'a fait du mal mais il ne le sait pas. Je ne peux pas l'aimer, c'est trop compliqué, c'est trop douloureux. Toutes ces années où je n'ai laissé personne approcher, me toucher pour ne pas souffrir. Ca y est c'est finit, il a écroulé mes certitudes, il a détruit mes défenses. Mais cette situation ne peut plus durer, le voir me fait mal, le voir avec une autre me brise le cœur et me donne des envies de meurtre. Il me manque. Je dois lui parler... Après tout je n'ai rien à perdre, à part son amitié...