NAELYS « having such a good time »

Un vent léger venait caresser les joues du jeune homme qui, assit sur le terrain de football, prenait le temps de se reposer tranquillement. Il venait de passer près de deux heures avec un ami à taper dans le ballon, à améliorer son jeu de jambes et la précision de ses tirs. Ayant une occupation ailleurs, son ami venait de le quitter, laissant alors à Rafael le loisir de s'accorder un temps de pause. Depuis son plus jeune âge, Rafael se passionnait pour le sport en général, qu'il soit collectif ou individuel, chaque sport l'intéressait. Il avait fait du basket, comme de la plongée, en passant par le tennis ou l'athlétisme. Il ne pouvait vivre sans se défouler sur un terrain. A raison d'une heure minimum par jour, il appréciait de se donner à 100% dans ses efforts. Alors qu'il se laissait tomber à même le goudron, les yeux fermés à cause du soleil éblouissant, il eut envie de contacter Naelys afin de lui demander si elle était disponible. Naelys, c'était cette femme qu'il avait rencontré au bar dont elle était la gérante. Ils avaient rapidement sympathisé, et elle était devenue en quelque sorte la personne à laquelle il pouvait se confier. Elle savait l'écouter, sans porter aucun jugements, pour le moindre de ses problèmes. Ils s'entendaient vraiment bien, et Rafael adorait passer des moments avec elle. Sa joie de vivre était communicative et quand il n'allait pas, sa simple présence savait l'apaiser. Il pianota rapidement un message sur son téléphone « Je suis au terrain de sport, viens me rejoindre si tu as du temps libre! J'ai bien envie de te voir! Bisous. » Il se redressa, souffla doucement, puis abandonnant ses affaires là où il s'était installé, traversa le terrain, ballon au pied, et frappa en pleine lucarne dans les cages. Il s'amusa ainsi un petit moment, à tirer, à dribbler, puis se lassa rapidement de s'entraîner seul. Il se contenta alors de jongler avec la balle, alternant coup de pied, coup de genou, contrôle du dos et de la poitrine. Le tout en attendant son amie, en espérant qu'elle le rejoindrait.

La petite blonde, ce jour-là avait par chance trouvé du temps pour se reposer. Elle avait su dégoter deux serveurs compétant qui sauraient gérer le rush de la soirée avec sa grand-mère toujours aussi pimpante. Elle avait alors quitté le bar aux alentours de quatorze heure, prit son sac sur son épaule, salua ses collègues et sortit dans la fraîcheur de cette journée de printemps. Elle regarda le ciel et sourît alors qu'elle n'y vît aucun nuage. C'était une belle journée comme elle les aimait, une journée rayonnante, tout comme le sourire qu'elle affichait de ce fait. Qu'allait-elle faire de son après-midi ? Elle n'y avait pas réellement réfléchit. Toujours est-il qu'il fallait qu'elle passe par chez elle pour se changer, son tee-shirt avait subit les affres de son travail acharné de la matinée. Elle se dirigea donc vers son immeuble et monta à son appartement. Elle se débarrassa rapidement de son haut sale, se baladant sein à l'air un instant dans sa chambre avant d'en trouver un autre au fond de son placard. Et alors qu'elle s'apprêtait à aller s'avachir mollement dans son canapé pour grignoter des cochonneries devant la télévision, elle reçut un texto qui fît vibrer sa poche arrière. Elle le sortît et lu avec un sourire le message de Rafael. Ça faisait un petit moment qu'ils n'avaient pas passé du temps tout les deux et le lieu du rendez-vous lui plaisait. Elle reprit alors son sac, y enfournant quelques barres de céréales et une bouteille d'eau avant de se précipiter en bas de l'immeuble pour chopper le premier bus qui partirait dans la bonne direction, celle du stade. Le chemin n'était heureusement pas long. Elle était d'une impatience presque maladive. Elle sauta presque en marche alors que le bus allait s'arrêter juste devant l'emplacement qu'elle désirait et elle trottina vers l'individu qui jouait avec un ballon.

« Mais quel frimeur !! » lui lança-t-elle en guise de bonjour avant d'interrompre ses jongleries pour se jeter à son cou et lui embrasser la joue. « Hello beau gosse. » ajouta-t-elle avec un sourire, en se détachant de lui. Elle replaça une mèche de ses cheveux indisciplinés derrière son oreille avant de balancer son sac et de piquer le ballon au garçon. Elle le posa à terre un peu plus loin et shoota aussi fort qu'elle pu dedans, l'envoyant voler un peu plus loin. Force au cul quand tu nous tiens... Elle fît la moue avant de rire et de se tourner à nouveau vers Rafael. « Alors alors petit toi, je te manquais ? » s'enquit-elle en papillonnant des cils.