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 HURT (r)

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Cataleya Steadworthy
WHAT MAKES YOU BEAUTIFUL
Cataleya Steadworthy


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GOOD FEELINGS
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MessageSujet: HURT (r)   HURT (r) EmptyJeu 9 Fév - 14:39


❝ Sometimes I want to call you but I know you won't be there ❞

Allongée dans mon lit, je ne cesse de scruter le plafond remarquant qu’il y avait des tâches par ci, par là qui me dérangeais. Les bras croisés sur mon torse, je tournis la tête vers le réveil pour regarder l’heure : 3h00. Un soupir s’échappa de mes lèvres et je me relève, rabattant mes jambes contre mon torse je passe une main dans mes cheveux brun en essayant de réfléchir… Mais j’étais dans l’incapacité de prendre une décision. Devais-je lui pardonner ? Tapant du poing sur mon matelas, je me giflais mentalement. Il n’avait pas le droit à mon pardon, il n’avait pas le droit que je sois si indulgente avec lui alors qu’il m’avait laissé sans un en revoir… Mon cœur se serra et je me mordis la lèvre pour ne pas pleurer. Il m’était tout simplement interdit de versés encore des larmes pour cet idiot. Sa présence dans cet immeuble me paralysait. Je ne savais par où passer pour ne pas le croiser. Son sourire, sa prestance tout chez lui me rappelait ses souvenirs si doux et agréable… Mais il était parti, il avait disparu de ma vie sans prendre le temps de regarder derrière lui. Je regarde ma main droite qui l’avait giflé et je la serre. Quel con ! Pourquoi Mattéo est revenu comme une fleur et à ici même… Pourquoi il a décidé de venir dans cet immeuble et surtout pourquoi a-t-il lu l’annonce qu’on avait postée avec Jordan pour une collocation… Malgré le fait que j’ai levé la main sur lui et que je lui ai fait comprendre que jamais… Jamais il ne pourrait habiter sous le même toit que moi. Il avait réussi à se trouver un appartement presque en face du mien. J’allumais la lumière qui était posée sur ma table de chevet et m’extirpais de mon lit sans difficulté. Vêtu d’un tee-shirt trop grand et d’un short en laine j’arpentais ma chambre de long en large afin de trouver une solution à mon problème. Je ne pouvais continuer à vivre comme ça. Je n’arrivais même plus à dormir et ce n’était pas bon pour mon boulot… Si je manquais de sommeil, on ne me laisserait opérer et je pourrais laisser mourir un patient par erreur. Coiffant mes cheveux avec ma main, je pris mon courage à deux mains et partis jusqu’à
l’appartement de Mattéo.

Je sortis de ma chambre sur la pointe des pieds. La télé était encore allumée et je fronçais directement les sourcils. Sileas dormait paisiblement sur le canapé, un sourire se dessina alors sur mon visage et je rabattis la couverture sur son corps avant de déposer un baiser sur son front et d’éteindre la télé. A croire qu’il y avait un problème avec sa chambre. J’ouvris doucement la porte afin de ne pas le réveiller, pas besoin d’un interrogatoire à 3h00 du matin. Refermant la porte derrière, je ne fis que quelques pas pour me retrouvais devant celle de Mattéo. Je m’apprêtais à frapper quand une once d’humanité s’empara de moi. Après tout, on était au beau milieu de la nuit ça ne se faisait vraiment pas et ça ne me ressemblait vraiment pas d’embêter les gens comme ça pour un rien… Je me mis à faire les cents pas dans le couloir, pesant le pour et le contre… Un frisson parcourut mon corps et la fraîcheur du couloir s’empara de mon corps à peine couvert. Je m’arrêtais de nouveau devant la porte et un instant je me pris pour une folle alliée… Je frappais du pied sur le sol et me décidais enfin à faire ce que je voulais faire depuis que j’étais sortie de ma chambre. Mon poing s’abattit sur la porte de l’appartement une fois… Deux fois, puis une troisième fois. Je me mis à stresser d’être en face de lui… La porte s’ouvrit et le visage encore endormie de Mattéo me fit sourire, son minois m’avait manqué… Puis je secouais la tête, sortant cette image toute mignonne de mon cerveau afin de mettre les choses au clair avec lui. « Il faut qu’on parle. » dis-je en croisant les bras sur mon torse. « Si tu tenais vraiment à moi… Tu me laisserais rentrer afin de m’écouter. » Après tout il n’était pas obligé d’écouter mes délires surtout à une heure aussi tardive. J’attendais patiemment sur le palier espérant qu’il n’est pas oublié tout ce qu’on avait vécu.
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Mattéo Donovan
► RUNNING UP THAT HILL.
Mattéo Donovan


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MessageSujet: Re: HURT (r)   HURT (r) EmptyJeu 9 Fév - 21:28

Citation :

❝ The day between the soil and the sky, an emptiness, a void, a heaviness, a sigh but I know you will make through alive. Cause you never said goodbye ❞
courrier - between
J'étais réellement le garçon aux mille et une emmerdes, à défaut de ne plus avoir d'amis, j'avais des ennemis. C'était une compensation comme une autre, ou pas. Ce soir, Micah était de sortie dieu sait où et j'avais l'appartement pour moi tout seul. Un peu de calme, c'est les voisins qui allaient être content de ne pas l'entendre l'espace d'une soirée en train de jacasser. Et pourtant sa présence de cette emmerdeuse me manquais terriblement. Je me sentais seul, j'aurais bien appeler des connaissances pour faire une partie de poker mais je n'en avait pas le courage. Je ne cessais de penser premièrement à Nanon, qui refusait encore catégoriquement de me parler et surtout à Cataleya. Autrefois, nous étions les meilleurs amis du monde. Elle me manquais, ce n'était pas constant, c'était tout le temps. Par le plus grand hasard, je l'avais retrouvé à Brooklyn sur le même étage où j'avais décidé de crécher. On disait que le hasard faisait bien les choses, je ne savais pas trop quoi en penser. Personne ne m'avais préparé à ça, je n'aurais jamais pensé la retrouver. J'étais partit comme un voleur du jour au lendemain de Londres, mes seuls marques d'affections que je lui avait témoignés ces dernières années, c'était les fleurs que je lui envoyait à chacun de ses anniversaires. Le plus stupide dans cette histoire, c'est qu'elle ne savais même pas que c'était moi. J'avais préféré laisser une part de mystère pensant ne jamais la revoir. Ça c'était encore plus stupide. Tout s'était passé tellement vite, je m'en mordais les doigts. De plus, nos "retrouvailles" s'étaient faites sur du pur hasard. N'ayant pas un sous en poche, je cherchais une collocation et je suis tombé sur son annonce. Alors je me suis pointé chez elle comme une fleur, pas très sympathique je vous l'accorde. Je n'avais jamais eu autant honte de toute ma vie, si on oubliais l’anecdote où j'ai dû postuler pour mon job minable. Je ne cessais de revoir son visage au moment où je me suis pointé devant elle, comme si de rien était. Depuis que j'étais revenu à Brooklyn, j'avais la poisse ou c'était mon karma qui ne m'aimais plus ? Peut importe, c'était le moment des règlements de compte et je ne savais pas si j'arriverais à tout surmonter mais bon, j'avais assez fait le malin. Mon métier d'arnaqueur m'avais permis de rencontrer des tas de personnes et quand je disais des tas, c'était des tas. Des bonnes, des mauvaises, de tout en somme. Cataleya faisait partie de ces personnes qu'on ne pouvait oublier, elle était unique en son genre et puis, on était si fusionnelle à l'époque. Je regrettais ce temps-là mais je ne regrettais pas d'avoir abandonné ce monde que m'offrais le vol et les arnaques. Au fond, ce n'était pas un job stable et au niveau relationnelle, c'était une catastrophe. Je devais me reconstruire, prendre un nouveau départ, c'était devenu une routine de tout reprendre à zéro chez moi. Par contre, cette fois-ci je n'irais pas changer mon nom.
J'étais installé dans mon lit, bien au chaud sous ma couette devant un vieux film. Je ne savais pas si les histoires de mafia et compagnie, c'était vraiment bon pour moi, au vue de mon état ces temps-ci mais j'avais une flemme monumentale de changer de chaîne. Je savourais les pop-corns que ma chère colocataire m'avais généreusement fait don, parfois elle pouvait être cool. Je restais ainsi sans réellement bouger mise à part pour manger fixant la télé d'un air un peu déconcerté. Je pensais à elle, Cataleya. Maintenant que je me l'étais mise en tête, il n'y avait plus aucun moyen de me l'enlever. J'allais devenir dingue. J'essayais de la chasser de mon esprit mais à chaque fois que j'étais sur le point de m'endormir, la vision de sa main collant mon visage faisait irruption dans ma tête ; gifle qui au passage faisait terriblement mal. Je sursautais comme un idiot, d'ailleurs si je regardais à travers ma fenêtre avec attention, je pourrais jurer voir cette vieille du coin de la rue m'observer avec insistance ; elle devait bien rire cette vieille bique avec son télescope. Ma fatigue était plus forte que tout et je fini par m'endormir comme un gros bébé. Ces derniers-temps je n'arrivais pas à trouver le sommeil, l'anniversaire de ma petite soeur était dans une semaine jour pour jour et souvent la semaine qui précédais ce jour fatidique, il m'étais impossible de ne pas penser à elle, plus que les autres jours. Je dormais profondément mais pas assez pour ne pas entendre des coups données derrière la porte d'entrée. Qui pouvait bien venir me chercher des poux à... Trois heures du matin, l'heure qu'affichait mon réveil. J'avais du mal à relever ma tête, j'avais l'impression d'avoir dormit une seconde mais en faite j'avais dormit trois heures. Dur. C'est alors tout mollasson que je partis voir qui était cette personne qui osait me retirer des bras de Morphée. « Il faut qu’on parle. » Cataleya, c'était Cataleya. J'arrivais même pas à ouvrir les yeux en grand, qu'elle avait l'air de partir au quart de tour, comme si c'était normal à trois heures du matin. Comme toujours les voisins, ils subissaient mais bon eux à la limite, on s'en contrefichait. « Si tu tenais vraiment à moi… Tu me laisserais rentrer afin de m’écouter. » elle était toute mignonne, on aurait dit une enfant. J'étais à moitié endormis et j'avais limite envie de me pincer pour savoir si j'étais en train de rêver ou pas. « Entre, je t'en pris. » dis-je en la laissant passer devant moi avant de refermer la porte derrière elle. Elle n'arrêtais pas de marcher telle une pile électrique qu'on ne pouvait arrêter, la regarder ça me fatiguais légèrement. « Tu te rends compte qu'il est trois heures du matin et que j'étais je sais pas.. En train de dormir. » mon ton sarcastique ne me perdais pas, je ne lui criais pas dessus, je lui rappelais juste quelle heure nous étions avec une voix légèrement plus basse et molle que d'habitude. Je ne savais pas si elle était là pour que l'on se réconcilie ou pour des règlements de compte mais au vue de sa tête, ça semblait plutôt annoncer un face à face explosif. « Enfin, je dis ça, je dis rien. » dis-je rapidement pour me rattraper, je n'avais pas envie qu'elle fasse de moi de la pâté pour chien, elle devait être certainement assez survolté pour être capable de tout et n'importe quoi mais surtout de tout. Je me contentais pour le moment de l'observer ; dans mon état d'esprit actuelle de toute manière, je n'étais capable que de ça.
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