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 Coup de foudre à Brooklyn...

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Ciarán MacRae

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MessageSujet: Coup de foudre à Brooklyn...   Coup de foudre à Brooklyn... EmptyJeu 9 Fév - 21:49


Coup de foudre à Brooklyn...ou presque
❝ Ciarán & Clémence ❞

La matinée avait été productive. Les plans pour le nouveau restaurant branché qui allait ouvrir au sud de Brooklyn étaient presque fini. Le futur gérant était un gars assez compréhensif qui avait accepté de faire quelques concessions sur l'agencement de son futur restaurant. En même temps, c'était pour le bien des travaux et du projet final. J'avais beau essayé d'être l'architecte le plus astucieux du monde, j'avais été franc avec lui. Je ne pouvais pas lui trouvé de l'espace où il n'y en avais pas. Bien entendu des extensions ou des doubles niveaux auraient pu être envisageable, mais le bâtiment dans lequel les futurs travaux allaient se dérouler était bien trop vieux pour accueillir de nouvelles structures. Pour garder un ensemble stable et maximiser au mieux l'espace, il avait donc fallu ajouter et supprimer quelques éléments aux plans finals. Après trois heures de vives et agréables discussions, nous étions arrivés à tous nous mettre d'accord et les plans étaient presque terminés. Je sortais donc de bonne humeur dans les rues de Brooklyn sur les coups de treize heures. Je hélais un taxi de la main puis montais rapidement à l'intérieur. J'avais pour la première fois depuis plusieurs semaines une vraie après-midi de libre. Pas de travaux à diriger ou à rendre, pas de rendez-vous, pas de courses à faire, rien absolument rien ! C'en était presque jouissif. Assis à l'arrière du taxi, je sortais mon portable de la poche de mon jean et regardais mes nouveaux messages. Il n'y en avait qu'un seul. Il venait de mon adorable petite fille qui me demandait si elle pouvait aller chez sa meilleure amie après le collège. Regardant l'heure, je décidais de l'appeler directement pour lui répondre. J'appuyais sur la touche verte du portable et portais le téléphone à mon oreille alors que le taxi se garait devant mon immeuble. En attendant que ma fille décroche, je payais le taxi et sortais sur le trottoir où était stationné un camion de déménagement. Je fronçais les sourcils puis gravissais les quelques marches qui menaient au pallier. « Allo ma chérie ? Oui, c'est papa. Je ne te dérange pas ? » dis-je d'une voix claire en poussant la porte de l'immeuble. Je m'engouffrais à l'intérieur de la vieille bâtisse des années soixante et constatais grâce aux traces blanchâtres sur le sol qu'il y avait eu du mouvement aujourd'hui. Je jetais un oeil au courrier puis commençais à monter les marches quatre à quatre de l'escalier. « Est-ce que tu peux dormir chez elle ce soir ? » répétais-je à la question de ma fille au téléphone. Je fronçais à nouveau les sourcils et continuais à monter les escaliers en me grattant le front. Dans le tas de courrier, une enveloppe à l'écriture manuscrite terriblement familière attira soudain mon attention. « Et bien si tu veux, mais passe à la maison pour prendre quelques affaires alors... » dis-je avant de monter la dernière marche de l'escalier et de heurter quelque chose. Je trébuchais sur une masse beige et lâchais mon téléphone pour me retenir contre le mur. Ma pile de courrier tomba accompagné de mon téléphone portable qui percuta le sol de plein fouet. « Et merde ! » jurais-je en me penchant au sol pour ramasser les lettres et le pauvre téléphone. Je soupirais. Ouf, il n'avait rien. Je me redressais alors et constatais que le couloir était rempli de cartons. Intrigué, je m'avançais doucement dans le couloir en stalomnant entre les boites et constatais que la porte de l'appartement situé en face du mien était ouverte. Cela faisait un petit moment que cet appartement était inoccupé. Je ne m'attendais plus à le voir un jour habité. Je me stoppais alors devant la porte et osais un regard à l'intérieur. Une odeur de peinture fraiche s'en échappait. J'entendais soudain un jappement et je vis bientôt une boule de poil jaune sortir de l'appartement pour détaler sur moi. C'était un énorme labrador couleur crème. Je fis instinctivement un pas en arrière, puis me ravisais pour passer ma main sur le dos de l'animal. « Oh là ! Salut toi. T'es beau mon pépère dis donc » dis-je d'un ton admiratif en caressant avec énergie l'animal.
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Clémence Rimbaud

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MessageSujet: Re: Coup de foudre à Brooklyn...   Coup de foudre à Brooklyn... EmptyVen 10 Fév - 20:12

Je venais tout juste d'arriver en ville, enfin je devrais plutôt dire nous : Ewan et Guizmo étaient avec moi. Je souriais tout simplement. C'était un nouveau départ pour moi. Je voulais que mon meilleur ami aille mieux. Cela faisait déjà des semaines qu'il se lamentait et bien entendu quand nous sommes arrivés il n'a pas changé. Une fois les clés de l'appartement entre ses mains, il a demandé aux déménageurs de poser le canapé et la télé. Il a mis le canapé en place et a branché la télé tandis que moi je montais un à un les cartons. Je soupirais quand je rentrais dans l'appartement. Il n'était vraiment qu'un idiot. Je lui tournais le dos pour me mettre à faire ma peinture. Je voulais mes murs verts foncés avec juste un pan rouge. J'en avais au moins pour la journée comme mon idiot de meilleur ami ne voulait visiblement pas m'aider. Je me mettais à peindre mes murs tout simplement en ne le regardant pas faire. Il me faisait mal au coeur. Je n'aimais pas le savoir aussi malheureux et pourtant il l'était. Je ne pouvais pas croire cela après tout cette fille ne le méritait pas. Elle l'avait trompé et elle l'aurait trompé s'ils s'étaient mariés. Non, non j'avais fait le bon choix un point c'était tout et Guizmo était tout à fait d'accord pour moi. J'avais peint un seul pan de mur dans les alentours des midis. Ewan exagérait ! Il n'avait pas bougé du tout ses fesses et ça commençait à m'énerver un peu. Je posais mon pinceau sur une table et j'allais m'asseoir en boudant. Il me regarda puis regarda la télé puis me regarda de nouveau. Je fulminais presque. Quoi ? Je me retournais vers lui et je le regardais droit dans les yeux : Non rien. Je suis désolé. Arrête... Arrête ! Tu n'es pas désolé ! Tu passes ta journée à boire et à regarder la télé ! Tu n'es même pas capable de m'aider à peindre. Je sais que tu es triste mais ce n'est pas une raison valable pour moi. Je me relevais et je trempais mon pinceau dans le pot de peinture pour entamer un deuxième pan de mur. J'étais certaine de ne pas finir à l'heure et de devoir dormir à l'hôtel ce soir ou plutôt dans ma voiture. Je ne connais pas d'hôtel qui accepte les animaux et je ne veux pas laisser Guizmo tout seul dans l'appartement. J'étais en train de peindre quand j'entendis mon meilleur ami se lever et prendre un pot de peinture. Je jetais un coup d'oeil avant de me retourner pour prendre le pot qu'il tenait entre ses mains. Le rouge mon cher sur ce mur... Je t'ai pourtant expliquer dans l'avion... Il me sourit enfin. Je lui tendais un pincement avant de me remettre moi même à peindre. J'avais des tâches vertes un peu partout sur moi mais je m'en fichais j'avais réussi à faire lever mon ami alors nous allions faire une méga fête ce soir. Je jetais des coup d'oeil dans le couloir sur mes cartons et j'allais même souvent chercher quelque chose dedans. J'étais tranquille quand j'entendis mon chien se levait et partir dans le couloir en courant. Je ne savais pas ce qu'il avait vu mais je devais le rattraper avant qu'il ne fasse... Et merde ! Je n'aurais pas dit mieux. Je mettais le manche de mon pinceau dans la poche arrière de mon short et je sortais pour rattraper mon fauve. Je voyais l'homme qu'il avait du faire tomber et je me mordais les lèvres. La cohabitation dans l'immeuble commençait visiblement bien. Salut toi. T'es beau mon pépère dis donc. Et voilà encore quelqu'un qui succombait au charme légendaire de mon toutou d'amour. Je sortais donc et je m'avançais vers l'homme. Guizmo au pied. Mon chien vient directement s'asseoir à mes pieds et je lui caressais doucement la tête. Je n'avais pas encore bien regarder l'homme. Je ne savais pas si c'était un de mes voisins ou s'il venait juste voir quelqu'un. Je suis désolée, j'espère que vous ne vous êtes pas fait.... J'avais enfin posé mes yeux sur son visage. Il était bien bâti et il avait des yeux bleus magnifiques... Je me perdais un moment dans ses yeux puis je secouais la tête. J'étais vraiment ridicule. J'espère que vous ne vous êtes pas fait mal. Je me mis à lui sourire bêtement. J'étais vraiment comme ses filles ridicules dans les films qui tombent amoureuse au premier regard et je m'interdisais cela. Je caressais mon chien puis je passais une main dans mes cheveux et quand je la ressortais j'avais de la peinture partout dessus. Oh non... Et puis j'éclatais de rire tout simplement. Je devais lui paraître folle mais je m'en fichais après tout j'étais une fille plutôt extravagante dans mon genre.
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Ciarán MacRae

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MessageSujet: Re: Coup de foudre à Brooklyn...   Coup de foudre à Brooklyn... EmptyDim 12 Fév - 10:50

Cela faisait cinq ans que je vivais dans cet immeuble de Brooklyn avec ma fille. Nous avions...enfin plutôt j'avais décidé après la séparation avec Eve de déménager. J'avais au début hésité à le faire car je n'étais pas le seul concerné dans cette histoire. Il y avait également ma fille et même si j'avais besoin de changer d'air et de tourner la page, je ne voulais pas la chambouler. Nous avions vécu douze ans tout les trois dans une maison d'époque à Staten Island. Je ne pouvais pas lui imposer un si grand changement juste parce que je préférais prendre un nouveau départ. Nous étions donc rester pendant six mois tout les deux en tête dans la maison de Staten Island. Puis un jour Michaela était venue me voir alors que je travaillais et m'avait fait part de son désir de partir de la maison. Je ne sais pas encore aujourd'hui si elle avait dit cela parce qu'elle ne voulait plus me voir mal dans une maison qui me rappelait trop sa mère ou parce qu'elle le voulait vraiment. Quoiqu'il en soit, nous avions quitté « l'île des États » et emménagé dans ce charmant immeuble des années soixante en plein coeur de Brooklyn. L'appartement était plus petit, mais très bien placé et le quartier très accueillant. La vie à Brooklyn est en même paisible et énergique, ce que ma fille et moi sommes totalement. Nous nous sommes donc très vite habitués à notre nouvelle vie à deux dans cette appartement et ce nouvel arrondissement de New-York. Pour l'instant je devais avouer que tout se passait à merveille et que nous avions eu beaucoup de chance. L'immeuble était calme et les locataires assez jeunes dans l'ensemble. Nous étions parfois gênés par quelques fêtes, mais rien de très orgiaque, cela restait très modéré. En somme, nous avions réussi à trouver la perle le rare. Un magnifique cadre et des voisins...charmants. Je montais les escaliers lorsque je rencontrais un carton qui failli me faire perdre l'équilibre. J'échappais le courrier que j'avais dans les mains et par la même occasion mon téléphone qui heurta le sol. Je jurais et ramassais le tout avant de me faufiler à travers les cartons qui trônaient dans le couloir du premier étage. Apparemment un nouveau locataire (pas très organisé) venait de s'installer dans l'appartement juste en face du mien. Je m'approchais et constatant que je la porte était ouverte, je jetais de loin un petit coup d'oeil à l'intérieur. Oui, je sais la curiosité est un vilain défaut. Alors que j'apercevais un mur totalement vert, je vis détaller vers moi un magnifique labrador crème. D'abord surprit, je me ravisais ensuite et m'accroupissais pour caresser avec attention l'animal. J'aimais beaucoup les chiens, ce sont des animaux très affectueux et fidèles, parfois beaucoup plus que les humains. « Guizmo au pied » ordonna une voix de femme. Je poussais un petit rire à l'entente du nom du chien puis me retournais vers la personne qui avait parlé. Mes yeux se posèrent alors sur un paire de longues jambes, puis un mini-short sexy, un débardeur tâché de peinture, des courbes avantageuses et enfin les traits fins et parfaits d'une brunette aux yeux bleus. Wouah...elle était juste...wouah ! « J'espère que vous ne vous êtes pas fait mal » dit-elle en souriant visiblement embarrassée. Après être resté quelques secondes bouche bée (ou plutôt la bouche ouverte), je me relevais pour lui accorder un sourire. « Oh ça va, ne vous inquiétez pas, merci » dis-je pour la rassurer. Elle m'adressa un sourire à tomber puis caressa son chien qui était revenu à ses pieds. Il y avait tellement longtemps que je n'avais pas eu de voisine aussi...charmante. Mes yeux se mirent instinctivement à la regarder de haut en bas et j'avoue qu'il était difficile de trouver quelques à jeter. De longues jambes fines, une taille tout aussi mince, des seins parfaits, un teint de pèche, des pommettes radieuses, des lèvres rosées qui donnaient drôlement envie, de grands yeux bleus hypnotisant... Me pinçant les lèvres je lui adressais un nouveau sourire tandis qu'elle passa la main dans ses cheveux pour découvrir qu'elle était couverte de peinture. « Oh non... » dit-elle dépitée avant d'éclater de rire. Je regardais sa main puis me mit aussi à rire. « Vous devriez aller vous laver les cheveux maintenant avec du savon en pain. Vous verrez ça marche très bien et puis c'est beaucoup mieux que le white spirit, croyez en mon expérience » lui conseillais-je en montrant les tâches de peinture dans ses cheveux. En tant qu'architecte et employé dans le bâtiment, les tâches de peintures, de plâtres et tout ce qui s'en suivait je connaissais. Alors après plusieurs expériences ratées, j'avais fini par connaître les moyens radicaux pour me laver après des heures de boulot.
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Clémence Rimbaud

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MessageSujet: Re: Coup de foudre à Brooklyn...   Coup de foudre à Brooklyn... EmptyMer 15 Fév - 20:52

J'avais vécu dix ans dans un pays magnifique. Je n'avais jamais pensé que je devrais le quitter un jour surtout pour une raison pareil : mon ex petit ami ne voulait plus être mon éditeur et du coup j'ai du me rapprocher de son associée qui vit aux Etats-Unis. Dans un premier temps j'avais été vraiment en colère. J'avais une vie là bas et je ne voulais pas la quitter. Mais finalement, je m'étais fait une raison et j'acceptais plutôt bien mon choix. J'étais même très heureuse d'être là. Mon meilleur ami m'avait suivi... Enfin pour tout vous dire, il n'avait pas eu vraiment le choix. Je lui ai fait sa valise et je lui ai dit de venir avec moi. J'avais détruit sa vie et son mariage. Je ne pouvais pas le laisser tout seul. Il était mon meilleur amie. Je sais ce que vous pensez et vous avez tord. Je ne suis pas du tout amoureuse de lui. Je ne l'ai jamais été et ce n'est pas maintenant que ça va commencer. Nous sommes de simples amis. Enfin il était venu avec moi parce qu'au fond de lui il savait qu'il devait partir. Alors nous avions décidé d'emménager dans un immeuble à Brooklyn ou plutôt j'avais décidé d'emménager à Brooklyn. Mais avant toute chose il fallait que je remette en état et à mon goût l'appartement. Alos je voulais peindre les murs en vert comme c'est ma couleur favorite et Ewan n'avait même pas fait de remarque là dessus. Cela ne pouvait signifier qu'une chose : c'était qu'il était vraiment pas bien. J'avais commencé à peindre toute seule puis il avait fini par me rejoindre. Bien entendu il était un véritable blagueur et donc il me mit de la peinture dans les cheveux... En tout cas moi, je n'avais pas une grande tâche rouge sur mon tee-shirt blanc. Je le laissais un instant parce que mon farceur de chien avait décidé de faire une ballade tout seul. Bien entendu mon molosse termina sa course dans quelqu'un mais cette personne était vraiment très intéressante. Déjà c'était un homme, ce qui n'était pas du tout pour me déplaire bien au contraire. Il était visiblement très bien bâti et il avait des yeux verts incroyables. Je pourrais tomber amoureuse de ce genre d'homme. Oui mais non, je ne crois pas au coup de foudre et... Mais pourquoi je le regarde ainsi... Je secouais la tête et bredouillais des excuses minables. Oh ça va, ne vous inquiétez pas merci. J'étais au moins contente qu'il n'ait rien du tout. Je posais mes mains sur mes hanches et je souriais tout simplement. J'étais heureuse qu'il ne se soit pas fait mal. Je passais une main dans mes cheveux et c'était comme si j'avais plongé ma main dans le pot de peinture directement. J'étais certaine que c'était Ewan qui m'avait fait cela. Je me mis à sourire tout simplement. Contente que vous ne vous soyez rien cassé. Je souriais tout simplement et je devais vraiment paraître idiote. Vous devriez aller vous laver les cheveux maintenant avec du savon en pain. Vous verrez ça marche très bien et puis c'est beaucoup mieux que le white spirit, croyez en mon expérience Je passais une nouvelle fois mes mains dans mes cheveux. Il était vraiment gentil mais je n'étais pas vraiment certaine de vouloir partir tout de suite. Je ne savais pas ce qui me poussait à rester avec lui mais j'avais vraiment envie de ne pas bouger. Et comment savez-vous pour le savon de pain ? Je me mis à sourire malicieusement. Il était rare que je me mette à sourire comme cela surtout en ce moment. Guizmo se mit à chahuter et il fit tomber un carton de bouquin. Je rattrapais le carton comme je pouvais et je ne fis pas attention au livre qui était tombé sur le sol, un de mes livres bien entendus.
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Ciarán MacRae

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MessageSujet: Re: Coup de foudre à Brooklyn...   Coup de foudre à Brooklyn... EmptyMer 22 Fév - 18:27

Depuis cinq ans que j'étais séparé d'Eve, je n'avais eu que très peu d'aventure. Bien entendu j'aime les femmes. J'aime beaucoup les femmes allons dire. Leur compagnie très sympathique et rencontrer une charmante créature au détour d'un rue est toujours un réel plaisir, mais bon malgré ce que vous devez maintenant penser je ne suis pas un coureur de jupons. Je respecte bien trop les femmes pour cela et puis d'ailleurs la séparation avec Eve me refroidit un long moment sur le sujet des femmes. J'avais vécu quatorze ans avec la même femme et lui était resté fidèle. Lorsque j'avais décidé de partir avec Michaela, j'avais aussi décidé de me méfier des femmes. Je ne voulais pas recommencer la même erreur que j'avais faite avec Eve. Je lui avais accordé trop de confiance et peut-être trop de dévotion. Résultat, elle en avait profité et avait cru que je l'attendrais éternellement sans jamais rien dire, mais visiblement elle avait du mal me connaître. Si il y avait une chose que je ne supportais pas d'être mis à l'écart et ce que je supportais encore moins s'était qu'elle avait mis notre fille à l'écart. C'est donc sur un sentiment de déception que j'avais rompu avec Eve. Aussi vrai qu'une femme n'est jamais réellement conquise, un homme amoureux n'est pas un jouet que l'on prend simplement lorsqu'on en a envie. Même si je suis du genre amoureux transit, je garde une certaine méfiance pour les femmes aujourd'hui. Je sais que je ne suis pas toujours le plus intéressant des hommes et qu'aller voir ailleurs est souvent très tentant. Quoiqu'il en soit, malgré cette petite réticence, je devais avouer que j'aimais les femmes et que depuis cinq ans j'avais eu quelques aventures. Pour la plus part rien de très sérieux. Aussi étrange que cela puisse paraître, les femmes que j'avais fréquenté avaient toutes fuis lorsqu'elles avaient découvert que j'avais une fille de douze ans. Le côté père célibataire (et donc qui aime les enfants) n'est pas forcément un atout avec les femmes. Surtout quand vous rajoutez que vous rajoutez que vous sortez d'une relation de quatorze ans avec la même femme. Bizarrement au lieu de rassurer, cela semble faire peur. Un des mystères de la gente féminine que je n'avais pas encore percé. Depuis ma dernière relation qui remontait à trois mois, je n'avais pas fait de nouvelles rencontres intéressantes, mais aujourd'hui la roue avait peut-être tourné. Alors que je montais les marches de l'immeuble pour rentrer chez moi, je manquais de trébucher sur un carton jonché dans le couloir. Je jurais puis m'avançais pour découvrir que l'appartement en face du mien accueillait un nouveau locataire ou plutôt une locataire. Et quelle locataire... de longues jambes, la taille fine, des cheveux bruns, de grands yeux bleus et un sourire radieux. Je restais littéralement bouche bée une bonne dizaine de secondes. La cohabitation allait devenir très agréable, pensais-je en esquissant un sourire. « Contente que vous ne vous soyez rien cassé » souffla-t-elle visiblement rassurée en passant la main dans ses cheveux. Je souriais de plus et échappais un petit rire en voyant qu'elle était couverte de peinture. A l'odeur qui émanait de l'appartement, cela ne faisait aucun doute qu'elle était en plein travail de ravalement. En tant qu'architecte, je devais avouer que mon métier et tout les métiers du bâtiment étaient essentiellement composés d'individus masculins. Bien loin d'être misogyne, il fallait avouer que les femmes étaient rares dans ce métier qui était très manuel. C'est donc avec une certaine surprise que j'observais cette ravissante voisine vraisemblablement très absorbée par son travail au vu de son état. Belle et manuelle, elle avait tout pour plaire et surtout pour me plaire... « Je suis solide. Ce n'est pas quelques cartons qui vont me tuer » ajoutais-je à sa remarque en plaisantant. Il est vrai que pour avoir été soldat et blessé, je pouvais dire sans prétention que j'étais quelqu'un d'assez résistant. Alors trois cartons n'allaient pas me faire grand mal. Elle passa la main dans ses cheveux et ses doigts en ressortir couvert de peinture. Visiblement la peinture avait du lui sauter dessus. Je connaissais bien cela et je savais également que si elle ne voulait pas abîmer ses splendides cheveux bruns, elle devait très vite aller se les laver avec du savon en pain. Le savon de Marseille, c'était sûrement le meilleur pour ça. « Et comment savez-vous pour le savon en pain ? » demanda-t-elle en souriant malicieusement en coin. Oh Seigneur, il allait falloir qu'elle arrête de sourire comme cela, elle était à tomber. Je la dévorais quelques instants du regard puis détournais les yeux. Ciarán calme-toi, tu viens de la rencontrer, ce n'est pas encore l'heure de flasher dessus. Un peu de tenue quand même ! Tu vas passer pour quoi après ? Je faisais une grimace et reprenais mes esprits avant de lui répondre plus sobrement. « Je suis architecte. Je travaille dans un cabinet sur Bedford Avenue. Alors les travaux et les inconvénients des travaux, disons que je connais un peu » avouais-je sur un ton presque professionnel. J'esquissais à nouveau un sourire lorsqu'un gros boum retentit. Je me retournais alors vers la source du bruit et vis un carton de livres renversé sur le sol, le chien partant en courant avant de se faire fâcher pour sa maitresse. Instinctivement, je m'accroupissais pour ramasser le contenu du carton qui s'était vidé sur le sol, mais je fus devancé par la charmante propriétaire. Celle-ci redressa le carton et commença à ranger. Je me baissais quand même sur le sol pour ramasser un livre qui était tombé. Je le tendais à sa propriétaire, puis me ravisais interpelé par la quatrième de couverture. Au dos de l'ouvrage se trouvait la photo de l'auteur, comme cela était très fréquent sur les romans américains. J'ouvrais de grands yeux étonnés en constatant qu'il s'agissait de la jeune brune en face de moi. Je regardais alors alors plus attentivement la couverture et lisais la bref biographie. « Cleumence Wrimbaude ? » lus-je non sans une certaine difficulté. Je relevais les yeux vers elle et esquissais un sourire. « Je me disais bien que vous aviez un petit accent. Enchanté » lui dis-je en tendant enfin le livre. Belle, manuelle, française, auteur...elle cumulait dit donc.
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Clémence Rimbaud

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MessageSujet: Re: Coup de foudre à Brooklyn...   Coup de foudre à Brooklyn... EmptyLun 27 Fév - 17:43

Je sortais d'une relation longue assez tumultueuse. Mon ex petit ami était un homme très gentil mais affreusement macho. Il ne se passait pas un jour sans que j'ai une réflexion sur ma façon de m'habiller ou de parler. Tenez par exemple. Je n'aurais jamais eu le droit de me mettre dans une tenue pareil si j'étais encore en couple et surtout pas devant mon meilleur ami « un peu trop collant ». Je trouvais le comportement macho vraiment insupportable. Je n'arrivais plus à m'imaginer avec un homme macho ou un homme qui me dirait quoi faire. Je ne voulais pas être une gentille femme qui ne dit pas un mot au contraire. J'étais comme j'étais. J'avais un passé et je ne pouvais pas l'effacer juste pour faire plaisir aux hommes que je fréquente. Mais aujourd'hui j'avais décidé de suivre ma propre voie et aussi mon coeur et je dois bien avouer que j'étais plutôt fière de moi surtout quand je voyais l'homme qui se tenait devant moi. Je n'espérais qu'une chose : qu'il soit un de mes voisins. Je sentais mon coeur battre de plus en plus vite et ce n'était pas vraiment dans mes habitudes. En plus, je me trouvais vraiment ridicule. Je ne pouvais pas tomber amoureuse comme cela. Je sais ce qu'Ewan me dirait s'il me verrait ainsi : arrête de faire ta croqueuse d'homme et vient finir de peindre. Mais en même temps il n'avait rien à me dire. Après tout, il n'était que mon meilleur ami et rien de plus. J'étais perdue dans mes pensées quand j'entendis : Je suis solide. Ce n'est pas quelques cartons qui vont me tuer. Je me mis à lui sourire. C'était vrai qu'il était un garçon plutôt bien bâti et même très beau. Je le détaillais de la tête aux pieds en souriant en coin. Je n'aimais pas être comme cela mais je ne pouvais pas non plus ne pas le regarder. Je n'ai pas peur que les cartons vous fassent du mal. C'est plutôt de Guizmo que vous devriez vous méfier. Je me mis à lui sourire puis je baissais les yeux vers mon chien pour le flatter un peu. J'étais vraiment très curieuse comme fille et je voulais savoir comment il pouvait connaître le savon de pain ou plutôt le savon de Marseille... Le savon français le plus connu dans le monde. je suis architecte. Je travaille dans un cabinet sur Bedford Avenue. D'accord la première information était qu'il était architecture. Je comprenais mieux d'où lui venait ses muscles et cette sculpture que je qualifierai de parfaite. Quand au deuxième point, je ne savais pas du tout où ça pouvait se situer. Je savais que mon bureau était là bas aussi mais il faudra que je prenne mon GPS pour m'y retrouver. Je sentais déjà que j'allais me perdre plus d'une fois dans cette nouvelle ville. Alors les travaux et les inconvénients des travaux, disons que je connais un peu. Je vois. Je ne savais pas quoi lui répondre de plus. C'était vrai que l'idée de lui demandé de m'aider m'a traversé l'esprit une minute mais je ne pouvais pas lui demander cela alors que nous venions juste de nous rencontrer. Ce n'était pas poli du tout comme comportement et je ne voulais surtout pas le mettre mal à l'aise. Alors que je relevais mes yeux bleus vers les siens, je me rendis compte que Guizmo avait bougé et bien entendu il ne mit pas beaucoup de temps avant de faire une bêtise. Je levais les yeux au ciel et je fis un seul geste que mon chien avait de suite compris. Il se faufila entre mes jambes pour aller se réfugier dans l'appartement. Je le vis s'accroupir pour ramasser ce qui était tombé du carton. Je crois que si ça avait été ma lingerie j'aurais été moins perturbée. Mon chien avait fait tomber le carton qui contenait mon premier livre et je n'aimais pas que les gens sachent que je suis écrivaine. Je ne sais pas si c'est de la pudeur ou tout simplement de la peur mais je n'aimais pas du tout cela. Cleumence Wrimbaude ? Je me mis à rire à la prononciation de mon nom. Ce n'était pas tout à fait cela mais il ne s'en sortait pas trop mal. Je me disais bien que vous aviez un petit accent. Enchanté. Je lui souris de plus belle. A vrai dire c'est Clé-men-ce Rim-baud. Mais ce n'était vraiment pas trop mal comme prononciation. Je lui tendais la main et attendais qu'il me la serre avant d'ajouter : Je suis française d'où mon accent. Je viens seulement d'arriver en ville et je dois bien avouer que je suis un peu perdue avec toutes ces rues. En plus de cela la peinture de mon appartement ne sera jamais sèche avant que... en français Clémence arrête de draguer ! La ferme Ewan ! Fait ta partie du boulot au lieu de me critiquer ! Je me retournais vers l'inconnu pour lui sourire maladroitement. Je ne voulais pas qu'il puisse penser qu'Ewan était mon petit ami ou je ne sais pas quoi d'autre. J'ajoutais alors à son attention : Je suis désolée du comportement de mon colocataire. Et c'est juste mon colocataire il n'arrive pas à votre cheville de toutes les façons. Je me mis à rougir et à me tortiller les doigts nerveusement. Enfin je veux dire que... Vous savez mon nom mais j'aimerai bien connaître le votre... Je me mordais les lèvres sans rien dire de plus. J'étais vraiment mal d'avoir une nouvelle fois parler plus vite que je ne l'aurais du.
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MessageSujet: Re: Coup de foudre à Brooklyn...   Coup de foudre à Brooklyn... EmptyLun 27 Fév - 23:21

Brunes, blondes, pour moi peu m'importe. On croit souvent que les hommes aiment seulement un certain type de femmes. Les blondes pulpeuses généralement. Même si j'admettais que la charmante actrice Scarlett Johanson ne me laissait pas indifférent, j'aimais aussi beaucoup la mystérieuse brune Eva Green. En clair, je n'avais pas de type de femme particulier. Et puis d'ailleurs, les blondes pulpeuses j'avais déjà donné avec Eve, alors pour l'heure une petite brune mystérieuse c'était peut-être la meilleure chose qui puisse m'arriver. Elles étaient peut-être un peu moins prétentieuse et peut-être moins égoïste. Oui malgré que mon ex Eve était médecin, elle était étrangement égoïste au final. Elle préférait s'occuper des autres plutôt que de sa famille. J'avoue que j'ai encore assez de rancœur contre elle. Mais je n'ai pas supporté qu'elle oublie notre fille. Passer deux Noëls, trois anniversaires avec ma fille et lui dire sa maman ne peut pas être là, mais qu'elle pense très fort à elle et qu'elle l'aime... Non ça, c'est une chose que je n'ai pas pu concevoir longtemps. Elle était belle, intelligente, brillante et incroyablement généreuse. Ca pour sûre elle l'était, Michaëla n'a jamais manqué de cadeaux. Mais bon voilà, les cadeaux ça ne remplace jamais une maman. J'aimerais beaucoup que Michaëla ait une présence féminine à la maison avec elle. Mais je dois avouer que j'ai du mal à me faire à l'idée d'imposer une femme à ma fille. Une femme qui n'est pas sa vraie maman. Peut-être qu'il existe une femme quelque part avec qui Michaëla et moi pourrions reconstruire une famille, mais pour l'instant je ne l'ai pas trouvé. Enfin, l'avenir réserve parfois des surprises. J'esquissais un sourire. Plus les secondes passaient et plus je trouvais la mystérieuse brune devant moi incroyablement irrésistible. Je tombais assez vite sous le charme d'une belle femme. C'était un de mes problèmes. Bon nombre de meilleurs amis (hommes comme femmes) me disaient que je devais faire très attention et modérer mes ardeurs, surtout depuis mon histoire avec Eve. Retomber amoureux tout de suite et être déçu, il fallait que je l'évite à tout prix. Quoiqu'il en soit, ce n'était pas parce que je trouvais une femme ravissante que j'allais forcément sortir avec elle. Quoique... « Je n'ai pas peur que les cartons vous fassent du mal. C'est plutôt de Guizmo que vous devriez vous méfier » dit-elle en baissant les yeux. Je souriais et baissais les yeux vers le chien qui regardait sa maitresse le langue pendante. J'adorais les animaux et ce chien avait tout l'air d'être très affectueux et joueur. Comme tout les chiens bien élevés et aimés d'ailleurs. « Oh, il n'a pas l'air bien méchant. Il est très beau en tout cas » dis-je en tendant une main vers le chien et en faisant bouger mes doigts pour l'interpeler. Le chien aboya en signe d'approbation. Mon sourire s'agrandit et je poussais un petit rire. Je crois que j'aimerais beaucoup voir ce chien dans l'immeuble. Sa maitresse aussi d'ailleurs. Je relevais les yeux vers cette dernière qui avait les cheveux couverts de peintures. Si elle voulait avoir une chance de l'enlever sans abîmer ses cheveux, il fallait qu'elle aille très vite se laver les cheveux avec du savon en pain. Je connaissais cette vielle recette de grand-mère parce que j'avais souvent à faire au même genre de problème. Travaillant dans le bâtiment, les tâches de peintures, c'était aussi courant que la farine pour un boulanger. Si je pouvais l'aider à sauver ses cheveux c'était la moindre des choses que de lui donner mes astuces. Un bruit retentit et mon regard se posa instinctivement sur le sol. Un carton était tombé, visiblement par la faute du chien qui se réfugia dans l'appartement. Je me baissais alors pour ramasser les affaires qui étaient tombées sur le sol, en l'occurrence des livres. Je tendais le dernier exemplaire à sa propriétaire avant de me rendre compte que sa photo se trouvait au dos du livre. Elle devait vraisemblablement en être l'auteur. Je me permettais alors de lire à voix haute son nom qui se réveillait être français. J'avais remarqué l'accent qu'elle avait, mais je n'avais pas réussi à mettre de nationalité dessus. La France, ce n'était pas un pays que je connaissais vraiment. La jeune femme se mit à sourire, une expression qui devait certainement tenir de ma pitoyable prononciation de son nom. « A vrai dire c'est Clé-men-ce Rim-baud. Mais ce n'était vraiment pas trop mal comme prononciation » dit-elle avec un vrai accent français et en me tendant la main. J'ouvrais quelque peu les yeux surprit par ce geste puis finalement attraper sa main pour la serrer. Ses doigts étaient minuscules et frêles entre les miens. J'en profitais d'avoir sa main pour me relever et l'entrainer par la même occasion. Je lâchais ensuite celle-ci et remettais mes mains dans les poches arrière de mon jean comme si de rien n'était. « Je suis française d'où mon accent. Je viens seulement d'arriver en ville et je dois bien avouer que je suis un peu perdue avec toutes ces rues. En plus de cela la peinture de mon appartement ne sera jamais sèche avant que... » avoua-t-elle avant d'être soudain coupée par une voix masculine qui venait de l'intérieur de l'appartement. « Clémence arrête de draguer ! » dit la voix masculine dans une langue qui devait être du français. Mon sourire se brisa tout à coup et je fronçais les sourcils. Le sentiment de béatitude qui m'habitait jusqu'alors s'envola en fumée. Je soupirais intérieurement. C'était évident qu'elle était bien trop belle comme femme pour elle seule. Je cachais une profonde déception tandis que la charmante brune répondait en français à son ami sur un ton peu engageant. Elle se retourna ensuite et m'adressa un sourire maladroit que je lui rendis avant de baisser les yeux. Il fallait peut-être mieux que je les laisse après tout. Je crois que je n'apprécierais pas non plus si ma petite amie tapait la discussion avec un voisin en mini-short. « Je suis désolée du comportement de mon colocataire » dit-elle soudainement. Je relevais alors les yeux. Colocataire ? C'était simplement une façon de parler ou alors c'était réellement son colocataire et non son petit ami ? Mais du calme Ciarán de toutes façons tu ne sors pas avec alors qu'est-ce que ça peut bien te faire ? « Et c'est juste mon colocataire il n'arrive pas à votre cheville de toutes les façons » dit-elle avant de se mettre à rougir. J'ouvrais alors de grands-yeux ébahis et levais un sourcil. Je rêvais où elle avait bien prononcé les mots que j'avais entendu ? « Je vous demande pardon ? » dis-je en poussant un petit rire. Je souriais alors jusqu'aux oreilles, totalement flatté et amusé. Je la regardais de haut en bas et me mordais les lèvres. C'était franche au moins, mais cela avait le don de me plaire beaucoup. « Enfin je veux dire que... Vous savez mon nom mais j'aimerai bien connaître le votre... » reprit-elle au plus vite en se mordant les lèvres. Décidément, cette femme était encore plus direct que moi, c'était incroyable. C'en était presque gênant ou alors c'est moi qui me faisait des idées. Non, il y avait bien quelque chose d'intentionnel dans ses paroles, même si elles n'étaient pas formulées de la meilleure façon. « Oh oui pardon. Je m'appelle Ciarán MacRae et pour ma part je suis écossais » lui dis-je retrouvant mon sourire. Une idée me traversant la tête, je plongeais ma main à l'intérieur de mon blouson de cuir pour en ressortir une petite carte de visite blanche. « Tenez. Au cas où vous auriez besoin d'un peu d'aide un jour, on ne sait jamais » lui dis-je en lui donnant ma carte de visite. Une petite carte blanche qui contenait les coordonnées de l'agence dans laquelle je travaillais, mais aussi les miennes. Nom, prénom, adresse, numéro de téléphone, portable... Je t'attendais qu'elle survole la carte des yeux et je reprenais la parole. « Ah et je suis aussi votre voisin de palier. J'habite juste là » lui dis-je dans un sourire malicieux en lui montrant la porte juste derrière moi avec mon pouce. Le hasard fait parfois bien les choses...
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MessageSujet: Re: Coup de foudre à Brooklyn...   Coup de foudre à Brooklyn... EmptyVen 2 Mar - 22:13

J'étais assez difficile niveau homme. Je n'aimais pas les blonds. Je leur trouvais un air trop gamin voir limite insultant avec leur sourire toujours accroché à leurs lèvres. Je n'arrivais pas m'imaginer dans les bras d'un blond c'était pour moi une vision d'horreur ou un véritable canulars. Ensuite qu'il soit brun ou roux je m'en fiche bien mal, même si j'avoue très volontiers que les roux me plaisent un tout petit peu plus. C'était pour cela d'ailleurs que je m'étais mise à fondre littéralement devant cet inconnu roux. Peut être que je devrais partir en courant. Après tout cette scène me rappelait étrangement celle que j'avais vécu avec Kaemon quand il m'avait demandé de rester au Japon. J'étais dans le couloir avec mes cartons autour de moi tout comme là... Sauf qu'à l'époque je connaissais mon futur ex petit ami et qu'il voulait être avec moi depuis un moment. Enfin là c'était quand même un peu différent : j'emménageais au lieu de déménager ; j'étais en train de pleurer alors que là je souriais comme jamais. Enfin tout était différent et même mon comportement. Je disais des choses insensées que je n'aurais jamais dites normalement. Comme par exemple le complimenter, franchement moi la petite française débarquée depuis quoi deux heures qui commence déjà à faire du gringue au premier garçon que je croise – en dehors de mon meilleur ami bien sur – ça ne me ressemble vraiment pas du tout. On dirait ces filles dans les films qui sourit connement à l'inconnu qui habite en face de chez elle et qu'elles vont croiser tous les jours en espérant secrètement qu'il fera le premier pas un jour. Mon dieu mais quelle niaiserie. Je n'ai pas le temps d'espérer. Je suis revenue de loin à cause de mon accident de voiture et je me vois mal réagir comme je le faisais actuellement avec lui. En plus de cela je suis certaine que si Guizmo pourrait parler, il se foutrait de moi : Oh, il n'a pas l'air bien méchant. Oui oui je vous l'accorde monsieur le bel inconnu mais en attendant ce n'est pas vous qui devait de surveiller pour qu'il évite de mettre ses pattes dans la peinture et qu'il fasse son oeuvre d'art à lui ou quand je monte sur une chaise et qu'il passe bien entendu à ce moment là dessous. Non mon chien n'était pas un monstre mais une véritable tornade. Il est très beau en tout cas. Tiens il venait de faire un compliment sur la plus belle chose que j'avais réussi à forger et je dois bien dire qu'il marquait des points. Je ne sais pas exactement à combien il en était niveau point comme je me perds souvent dans ses yeux mais je peux déjà vous assurez qu'il a dépassé largement le vingt sur vingt. Je passais ma main sur la tête de mon chien qui semblait visiblement fier de lui. Pourtant mon chien n'est pas violet je ne comprends pas pourquoi il arrive à nous rapprocher – quoi ? Comment ça vous ne connaissez pas l'histoire de milka la petite vache violette de la télé ? Rhooo vous n'êtes que des incultes. Bref je lui souriais tout simplement. Cette nouvelle vie ne pouvait pas mieux commencer. Quand je lui tendis la main pour le saluer il semblait surpris. Et voilà encore une fois la France a une mauvaise réputation. J'espérais seulement qu'il ne prenne pas mal ce geste qui n'était qu'une forme de politesse simple. Oh oui pardon. Je m'appelle Ciaràn MacRae et pour ma part je suis écossais. Une vision me vint à l'esprit. Je me voyais dans la peau d'Esméralda. Je me demandais bien ce que Ciaràn pouvait bien dire. Je savais que Clémence venait de clemens en latin et qu'il signifiait doux et indulgent mais Ciaràn. Dommage je n'ai pas de poète à porter de main pour lui en demander la signification. Mais rassurez-vous je ne me mettrais pas à chanter comme la bohémienne la signification de ce prénom. Je préfère grandement que l'inconnu Ciaràn – qui est n'est plus inconnu d'ailleurs – me donne lui même la signification de son prénom. Enchantée Ciaràn. Vraiment ridicule et idiot. Je ferais mieux la prochaine fois... Tenez. Au cas où vous auriez besoin d'un peu d'aide un jour, on ne sait jamais. Je regardais autour de moi en voyant encore le chantier et la masse de travail qu'il me restait à faire mais je ne disais rien. Je ne voulais pas abuser de sa patience et puis il avait dit un jour pas tout de suite alors ne t'emballe Clem tout doux. Je regardais la carte puis je la glissais en souriant dans la poche arrière de mon mini-short. Ah et je suis votre voisin de palier. J'habite juste là. Je regardais la porte qu'il me montrait. C'était visiblement mon jour de chance. Je faisais un pas vers lui en le regardant droit dans les yeux. Il avait vraiment des yeux exceptionnels qui ne me laissaient pas une minute de répi. Je m'approchais de lui pour lui faire une bise sur la joue. Merci beaucoup mais je ne voudrais pas abuser de votre temps après tout vous êtes architecte si j'en crois votre carte donc vous avez de bien assez grande journée... Je lui souriais lui je lui tournais le dos pour aller sortir un livre d'un de mes cartons pour le lui tendre. Je vous l'offre vous l'aurez avant tout le monde. Vous pourrez me donner votre avis dessus et on sera obligé de se revoir comme cela. Je me mis à sourire de toutes mes dents. S'il ne comprenait pas vu comment je me ridiculise je me jetterais aux crocodiles.
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MessageSujet: Re: Coup de foudre à Brooklyn...   Coup de foudre à Brooklyn... EmptyLun 12 Mar - 18:25

Cette femme était décidément...surprenante. En général, c'était toujours moi qui prenait les devants avec une femme, mais là j'étais pris de court. Elle était directe, très directe. Enfin je n'arrivais pas savoir vraiment si tout ses mots étaient le fruit d'une incroyable maladresse ou d'une intentionnalité bien calculée. Même si j'avouais que j'étais assez surprit, peu de femmes avaient un tel culot et j'aimais bien ça. Peut-être aussi parce que la femme qui se trouvait devant moi était très, très séduisante. Quoique séduisante était un mot assez faible pour la décrire. J'avais du mal à me concentrer face à son mini-short et à son tee-shirt blanc légèrement transparent. C'était très...très...aguicheur. Je secouais la tête, je devais me reprendre. Ce n'était pas le moment de retomber sous le charme de la première superbe créature qui se présentait à moi. La dernière fois que cela m'était arrivé, la fin avait été tragique. Enfin, je ne croyais pas aux superstitions, ni à la fatalité. Je pouvais certainement encore trouver une femme qui pouvait me convenir et surtout qui ne s'échapperait pas. Je souriais et lui tendais ma carte de visite comme par pure courtoisie. Dans l'immeuble presque tout le monde se connaissait, alors lui donner ma carte de visite avec mes coordonnées n'était pas forcément un geste intéressé. La jolie brune prit la carte et la regarda quelques instants avant de la ranger dans la poche arrière de son short. Je souriais et lui disais que j'étais son voisin de palier. Ah le hasard faisait bien les choses. Je passais ma main derrière ma tête pour me masser la nuque et la jeune femme fit alors un pas vers moi. Sans crier gare, celle-ci déposa un baiser sur ma joue. J'ouvrais alors de grands yeux et restais interdit plusieurs secondes. Je n'étais soudain plus bien sûr de ce qu'elle venait de faire. Je la regardais bouche bée au même titre que si elle m'avait giflé. C'était un stupide baiser, mais même en Écosse on n'embrassait pas vraiment les gens qu'on venait juste de rencontrer comme ça. Pourtant vu le l'expression de la jeune femme, cela n'avait pas l'air de la perturber. « Merci beaucoup mais je ne voudrais pas abuser de votre temps après tout vous êtes architecte si j'en crois votre carte donc vous avez de bien assez grande journée... » dit-elle en souriant avant de me tourner le dos. Je reprenais peu à peu le contrôle de mes facultés et secouais la tête à nouveau. Je devais être ridicule et très certainement ressembler à un gamin de quinze ans à cet instant précis. Je devais me reprendre. La jeune femme se retourna vers moi un livre à la main. « Je vous l'offre vous l'aurez avant tout le monde. Vous pourrez me donner votre avis dessus et on sera obligé de se revoir comme cela » dit-elle en me tendant un exemplaire de son livre. J'échappais un petit rire le souffle coupé. Elle était vraiment incroyable, à tout les niveaux. Je regardais son livre et me touchais les lèvres du bout des doigts en signe de gêne. C'était la première fois que je rencontrais aussi franche et qui n'allait pas par quatre chemins. C'était assez déstabilisant, mais en même très flatteur. De quoi avais-je peur franchement ? Mon comportement était ridicule. Je relevais les yeux vers elle et plongeais mon regard dans le sien. « Merci beaucoup. Vous êtes toujours aussi direct ? » dis-je avec un petit sourire provocateur aux coins des lèvres. Je la regardais quelques instants dans les yeux pour voir sa réaction quand je sentis la poche de mon jean vibrer. La sonnerie de mon portable retentit pour briser le silence qui s'était installé et je plongeais la main dans la poche de mon pantalon. « Pardon, excusez-moi » bafouillais-je en décrochant le téléphone. Le numéro de ma fille s'était affiché et je savais qu'elle avait du s'inquiéter de ne pas me voir rappeler après que mon téléphone soit tombé par terre. Je faisais une moue gênée à la jeune femme et me mettait à trépignais sur place. « Allo ? Oui ma chérie...je sais...je n'ai pas fait exprès » dis-je à ma fille à l'autre bout du fil. Je vis du coin de l'oeil le visage de la jeune femme se décomposer quelque peu et celle-ci commença déjà à vouloir retourner dans son appartement. « Oui, mais papa a failli faire une petite chute dans l'escalier alors son portable est tombé » m'empressais-je de rajouter sur un ton qui n'était pas du tout naturel. Habituellement, je n'aurais jamais parlé de moi à ma fille à la troisième personne, mais je voulais moi aussi (intentionnellement ou inconsciemment) préciser que la personne avec qui je discutais n'était pas ma petite amie. Je vis la jeune femme perdre une nouvelle fois son sourire et celle-ci commença à pousser la porte de son appartement, comme pour rentrer bredouille. J'éloignais alors le téléphone de mon oreille et mettais une main dessus pour empêcher le son d'être transmis. « Clémence ! » interpellais-je la jeune femme avant qu'elle ne passe le pas de la porte. « Est-ce que vous voudriez prendre un verre avec moi quand vous aurez fini votre peinture ? » lui demandais-je d'un ton doux et charmeur en lui souriant. Il était hors de question qu'elle parte comme cela.
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Clémence Rimbaud

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MessageSujet: Re: Coup de foudre à Brooklyn...   Coup de foudre à Brooklyn... EmptyDim 18 Mar - 14:12

Je n'aimais pas passer par quatre chemins. Au moins, nous étions fixés depuis le début et on ne passait pas comme dans les films à l'eau de rose des heures à pleurer sur le dos du garçon qui leur plaît et au final bam elles ne peuvent pas l'avoir parce que justement elles ont laissé passer leur chance. Je n'étais pas du tout comme cela et si ça ne plaît pas et bien tant pis au moins on ne pourra pas me reprocher de ne pas avoir essayer. Je le regardais de la tête au pied. Il était vraiment très séduisant comme homme et je voulais pourquoi pas prendre un verre avec lui. Merci beaucoup. Vous êtes toujours aussi direct ? Je le regardais droit dans les yeux en levant un sourcils. Je ne comprenais pas où il voulait en venir. J'étais moi même tout simplement. Euh je suis moi même tout simplement. Je lui fis un sourire charmeur quand je vis son pantalon vibrer. Pardon, excusez-moi. Il se tourna un peu pour répondre à son téléphone. Dommage cette conversation était vraiment très intéressante. Il trépignait sur place comme s'il voulait mettre un terme au plus vite à cette conversation. Mais je ne voulais pas le gêner alors je pensais de plus en plus à rentrer chez moi. Je regardais mon chien et je lui fis un petit sifflement. La boule de poil ne se fit pas prier pour rentrer dans l'appartement et vu le bruit que j'entendis, il avait du faire tomber quelques choses. ? Je l'entendis dire alors : Allo ? Oui ma chérie... Je sais... Je n'ai pas fait exprès Mon visage se décomposa. Je le charmais depuis tout à l'heure et il n'était pas libre. J'étais vraiment idiote. Un homme aussi charmant que lui ne pouvait pas être seul. Je prenais vraiment mes rêves pour la réalité. Je commençais à tourner les talons pour rentrer chez moi. Je crois que j'avais un pot de glace à la crème dans mon frigo. Oui, mais papa a failli faire une petite chute dans l'escalier alors son portable est tombé. Papa ? Il était papa ? Si je voulais vraiment sortir avec lui il faudrait que je passe l'épreuve de la fille. Et puis un jour si nous étions en froid sa fille prendrait sa défense et moi je ne serais qu'une pièce rapportée. Je prenais une grande inspiration et je baissais les yeux. Je tournais les talons pour rentrer dans mon appartement. Je n'aurais jamais du me faire des idées à son sujet. S'il avait une fille il devait avoir une femme ou du moins la maman de cette petite devrait bientôt rentrer et je ne voulais pas me battre. Je m'apprêtais à passer la porte quand je l'entendis m'appeler. Je me tournais vers lui et je le regardais quelques secondes. Est-ce que vous voudriez prendre un verre avec moi quand vous aurez fini votre peinture ? Je le regardais bizarrement. Je ne comprenais pas où il voulait en venir après tout il avait une fille et certainement une femme. Je lui souriais tristement avant de rétorquer : Je ne suis pas certaine que votre femme apprécie... Bonne journée Ciaràn. Je baissais les yeux et rentrer dans mon appartement. Mon meilleur ami s'était visiblement volatilisé. Je m'asseyais contre la porte. J'étais déçue par tout ceci. J'étais vraiment comme ces filles dans les films : idiote.
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