Emeryck ◈ Beautiful lie

Emeryck Davis Stevensen

❝ It's a beautiful lie, It's a perfect denial. Such a beautiful lie to believe in. So beautiful, beautiful it makes me ❞

NOM: Stevensen PRÉNOM: Emeryck Davis ÂGE: 30 ans DATE ET LIEU DE NAISSANCE: 03 Mars 1982 à Brooklyn MÉTIER/ÉTUDES: Écrivain et guitariste STATUT: Divorcé TRAITS DE CARACTÈRE: Calme ; Séducteur ; Observateur ; Intelligent ; Imaginatif ; Beau parleur ; Drôle ; Brisé ; Alcoolique ; Secret ; Rancunier ; Gourmand ; Habile ; Vif ; Artistique GROUPE: Troisième étage : 13D

don't be afraid of tomorrow

Il est amoureux de la musique ◈ Il joue de la guitare depuis qu'il est tout petit ◈ Il aime beaucoup manger épicé ◈ Il est souvent de mauvaise humeur le matin ◈ Il adore faire la cuisine et est végétarien ◈ Il parle beaucoup et sait comment parler aux femmes ◈ Il aime séduire mais n'a jamais eu de yeux que pour sa femme ◈ À la mort de son fils il est devenu un autre ◈ Il à un problème d'alcool ◈ Il est incapable de tomber amoureux de nouveau ◈ Il est mort quand son fils est mort ◈ Il regrette de ne pas avoir été kà pour sa femme et d'avoir agis en égoïste ◈ Il aime s'habiller correctement ◈ Il écrit beaucoup et ses livres se vendent bien ◈ Il est artiste et ne se voit pas faire autre chose ◈ Il aime les enfants ◈ Il voulait une famille mais maintenant il ne sait plus ◈ Il ne veux plus être en couple ◈ Il accumule les aventures d'une nuit depuis les départ de sa femme ◈ Il porte toujours sa bague de mariage même si il est divorcé ◈ Il aime encore sa femme

romance your ego for a while

« -C’est toi Emeryck?» Le jeune blond attendait devant la porte principale du lycée. Ce temps-là lui manquait. Le temps où il était jeune et insouciant, celui où il ne se cassait pas la tête et où il profitait de la vue simplement. Le son de sa voix eu le dont de le faire sourire. Elle avait un accent des plus charmants. Ses yeux pâles se tournaient sur elle et un sourire se posait contre ses lèvres. Douce jeune femme. Frêle petite blonde avec des yeux aussi brillants que des émeraudes. Va savoir pourquoi son cœur manquait un battement quand il posait les yeux sur elle. Il y avait de l’électricité dans l’air. Il faisait un pas vers elle et lui tendait doucement la main. « -Oui c’est moi et je suppose que tu es April.» Sa main se posait dans la sienne et le courant passait tout de suite entre eux. Un petit choc. Quelque chose qui lui passait dans tous le corps. Il lâchait doucement sa main et l’invitait à le suivre. Il devait passer la journée avec elle. Il se devait de lui montrer les moindres recoins de ce lycée qui allait être le sien. Le coup de foudre. C’est exactement ce qui s’est passé quand il a posé ses yeux dans les siens. Un coup de cœur. Un coup en plein cœur.

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« -Tu es fou mon amour.» Il avait posé ses mains sur les hanches de la demoiselle pour l’entraîner dans un coin tranquille. Deux mois. Deux mois de séduction. Deux mois où il avait tout fait dans les règles de l’art et ils étaient ensemble depuis maintenant cinq mois. Il ne voulait en aucun cas précipiter les choses. Elle riait. Son rire lui traversait tout le corps et lui donnait envie de sourire. Il posait ses lèvres dans son cou. Des baisers tendres prenaient place contre sa peau et il sentait les frissons prendre place dans le cou de la demoiselle. Emeryck était complètement amoureux d’elle. Il aimait tout de la jeune femme, même sa petite tête de mule qui avait le don de l’attendrir. Ses doigts caressaient doucement les hanches de la demoiselle. Ils se fréquentaient depuis peu. Il savait qu’elle était la femme de sa vie. Il n’en doutait pas. Ses lèvres venaient se poser doucement contre son oreille alors qu’il glissait une main dans le fond de ses poches. Il allait chercher cette petite boite de velours qu’il voulait lui montrer. « -J’ai quelque chose pour toi.» Souffle perdu dans son cou. Il reculait son visage et sortait la petite boîte de ses poches. Il sentait le souffle de la demoiselle se couper. Il avait peur. C’était tôt. Trop tôt, mais il le voulait, il savait qu’elle était celle qu’il allait aimer toute sa vie. L’anglais ouvrait délicatement la petite boite pour découvrir une jolie bague en or blanc. Les yeux de sa bien-aimée s’emplissaient de larmes. Il manquait de souffle, mais quand elle lui sautait dans le bras, il put enfin respirer de nouveau. Elle venait de lui dire oui.

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Il devenait fou. Il était avec elle depuis huit ans. Il l’aimait, mais il ne pouvait plus. Emeryck était incapable de passer à autre chose. La mort de son fils avait surement été la pire chose de sa vie. C’était comme perdre une partie de lui, une partie de sa vie. Il l’avait elle mais il se perdait. Il s’enfonçait lentement dans une impasse. Une impression de non-retour. Il se perdait et il perdait par la même occasion la femme de sa vie. L’alcool commençait à prendre une place importante dans sa vie, il tentait de remplacer cette douleur atroce. Les soirs hors de la maison s’accumulaient. Il passait son temps ailleurs, laissant April seul avec sa douleur. Il aurait dû être là pour elle au lieu d’agir en égoïste. Il n’avait pas pu. C’était trop dur. Trop atroce. Il se concentrait sur sa peine. Simplement. C’est un soir alors qu’il avait trop vu que tout s’écroulait. Qu’il faisait surement la pire erreur de sa vie. Le blond ouvrait ses yeux. Le plafond n’était pas le même, pas le sien. Son visage se tournait et se posait sur une femme qui n’était pas la sienne. Son cœur se serrait dans son torse. Son souffle lui manquait. Il venait de tromper sa femme. Il parait et se dépêchait pour entrer chez lui. April était là, elle l’attendait. Il ne pouvait pas mentir. Il ne pouvait pas faire ça. Un pas vers elle. Son cœur qui avait complètement cessé de battre. Il était mort à ce moment, il n’était plus rien. « -Tu as passé la nuit où?» Sa voix lui faisait mal. Jouer le salaud. Jouer le con pour qu’elle le déteste. « -Ailleurs. Chez une autre.» Rester indifférent devant les larmes qui perlaient avec abondance sur ses joues fut surement la chose la plus difficile. Il s’en voulait, mais c’était plus facile si elle le détestait.

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Trois ans. Trois ans maintenant qu’il vit sans elle. Il porte encore sa bague mais ils ne sont plus mariés. Elle est partie. Il fait sa vie. Il se prend un appartement et s’enfonce encore plus. Sans elle, il n’est rien mais il le mérite. Il mérite ce qui est arrivé. Il s’en veut. Les remords son atroces.