(ended) ▲ I'LL TAKE MY TIME IF YOU WANT TO.

annie catherine fitzgerald

❝ all we can do is keep breathing ❞

NOM: fitzgerald. PRÉNOM: annie catherine. ÂGE: vingt-trois ans. DATE ET LIEU DE NAISSANCE: née le onze septembre dans les hamptons MÉTIER/ÉTUDES: infirmière. STATUT: célibataire. TRAITS DE CARACTÈRE: raisonnée, calme, jalouse, ambitieuse, se moque facilement d'elle-même, loyale, drôle, généreuse, sage, perfectionniste, gentille, rancunière, introvertie, n'aime pas faire la fête, honnête, susceptible, ne laisse pas de deuxième chance. GROUPE: first floor.

don't be afraid of tomorrow

Dans son caractère, Annie est assez contradictoire. Effectivement, à première vue, c'est une fille à qui tout réussi. Un métier qu'elle aime, des amis en or... Il ne lui manque rien, et elle est une fille plutôt sociable, adorable, et tout le monde aimerait la connaître et être son ami... Mais lorsque l'on apprend à la connaître, on peut voir une certaine sensibilité se cacher, on voit qu'elle est plus timide qu'autre chose et que la vie ne lui a pas fait de cadeau. Elle seule sait ce qui s'est passé, et elle porte son secret sur ses seules épaules, mais parfois celui lui pèse... ▲ Annie ne jure jamais. Vous ne l'entendrez jamais dire "merde", "putain", ou bien insulter les gens. Oh, ça peut lui arriver de détester certaines personnes, contrairement à ce que certaines peuvent penser, mais elle les qualifie d'autres mots plus gentils, comme "mauvaise personne", des choses de ce genre. Certains peuvent se moquer d'elle, mais elle ne prend jamais en considération les critiques, seulement les bonnes choses qui peuvent l'amener vers le haut. ▲ Cela fait six mois qu'Annie a débarqué à New York, en compagnie de sa soeur jumelle (fausse jumelle), Aspen. Elles habitaient auparavant dans les Hamptons, dans une demeure familiale impressionnante. Elle a toujours eu les moyens de voyager, et de faire des tours à New York quand l'envie lui en prenait, mais elle ne la jamais fait, ayant toujours eu le mal du pays... Cependant, elle avait besoin de nouveauté dans sa vie, s'échapper de son passé, et quoi de mieux que de changer totalement de vie ? Passer d'une banlieue riche à une grande ville où toutes les catégories sociales existent, d'une maison gigantesque à un appartement modeste, de la vie familiale à une vie de célibataire avec sa soeur folle à lier ? ▲ Allergique aux piqûres de moustique, elle se met une tonne de produit anti-moustique lorsqu'il y a des risques de piqûre, sinon, ce n'est pas joli à voir, sachant que la piqûre triple de volume à l'endroit voulu... ▲ Annie est encore vierge. A l'université, elle est tombée amoureuse pour la première fois, du mec le plus populaire du campus. Malgré les commérages, elle voulait croire qu'il était exceptionnel. Mais elle n'était pas prête à aller plus loin avec elle. Son petit ami, ayant la seule idée en tête de coucher avec elle, l'a alors droguée pour pouvoir en profiter. Heureusement pour elle, alors que le jeune homme l'avait presque déshabillée en entier, un couple les a surpris - bien que trop ivres pour se rendre compte de la situation. Elle en a profité pour s'échapper. Elle n'a jamais rien dit à personne, pas même à Sirius son meilleure amie ou Aspen sa soeur jumelle. Elle garde ce secret pour elle, mais depuis, ses relations avec les hommes en pâtissent. ▲ Annie a été mature très vite. Le père Fitzgerald n'était jamais présent à la maison, et la mère ne faisait que rabaisser ses enfants. Elle a donc vite appris à ne dépendre que d'elle, bien qu'elle a toujours pu compter sur sa soeur malgré leurs caractères opposés. Elle est la seule famille qu'elle a.

in real life:

Citation :: ❘▶
I'm fallin' in love but it's fallin' apart
I need to find my way back to the start
When we were in love
Things were better than they are
Let me back into into your arms.

Depuis le début de l'année scolaire, Annie avait l'impression que sa vie ne lui appartenait pas, qu'elle était à la place d'un autre. Elle ne se reconnaissait plus du tout, mais cela n'était pas un mauvais sentiment, bien au contraire. Elle qui était auparavant la petite timide de la famille, qui n'avait que des vrais amis et non pas une vraie clique autour d'elle, et qui vivait toujours dans l'ombre de sa soeur jumelle, qui elle était vraiment extravertie. Pourtant, tout avait changé à la fac, dès qu'il avait posé les yeux sur elle. Elle était nouvelle dans cette immense université, elle avait peur de ne pas s'intégrer. Puis il était arrivé comme un prince charmant sur son cheval blanc. Il lui avait montré les alentours de la fac, l'avait aidée à se faire de nouveaux amis. Il était le garçon le plus populaire de l'université, en dernière année. Elle était la petite nouvelle que personne ne connaissait, et pourtant, il l'avait trouvée spéciale. Elle s'était dit alors que peut-être elle était vraiment spéciale. Si elle avait su que tout allait dégénérer... Mais elle ne pouvait pas le deviner, et à l'époque, elle pensait vivre un conte de fée. Finalement, elle aurait pu s'en douter lorsque leur première dispute était arrivée. Voilà plusieurs semaines qu'ils se fréquentaient maintenant, et Nolan voulait allait plus loin, ce qui était tout à fait compréhensible étant donné qu'il était un homme, avec des besoins naturels. Mais Annie n'était pas prête. C'était son premier petit ami, elle découvrait à peine comment se comporter dans une relation de couple, et elle ne voulait pas passer à l'étape suivante avec précipitation. Il l'avait laissée là, assise sur le lit de sa chambre. Il était parti, comme si elle n'était qu'une vulgaire morceau de viande qu'il ne pouvait pas manger. Elle aurait dû comprendre que les commérages sur lui étaient vrais, qu'il n'était qu'un homme à femmes qui était prêt à tout pour allonger sa liste de conquêtes. Mais elle avait mis sa foi en lui, elle croyait en lui, et elle refusait de penser que c'était un salaud comme tous les autres. Non, il l'aimait vraiment. Sinon, il ne serait pas là, en face d'elle, à lui dire ces mots. « Je suis désolé. J'ai agi comme un con, et je le regrette vraiment. Tu es ma moitié, je ne peux pas me dire que c'est fini pour ça... Je t'aime, et on prendra le temps qu'il faudra. J'attendrais que tu sois prête. » La jeune femme soupira de soulagement, avant de se précipiter dans les bras de son homme. Elle croyait tellement fort qu'il était sincère. Elle n'aurait pas pu se douter que tout cela n'était qu'une mascarade. « Tu m'as tellement manqué. » Sans lui, elle était perdue. Il était son pilier à l'université. Si elle le perdait lui, elle perdait tout le reste... Dans son esprit, il était clair qu'ils passeraient l'éternité ensemble. Si seulement elle avait pu être moins idiote et plus réaliste, elle n'en serait pas là où elle en est aujourd'hui. Mais les erreurs nous font avancer, à ce qu'on dit, pas vrai ?

Citation :: ❘▶
She took a plane to somewhere out in space
To start a life and maybe change the world
See I never meant for you to have to crawl
No I never meant to let you go at all.

L'amour, un sentiment qui nous fait pousser des ailes et qui nous fait faire confiance aveuglement. Annie en savait quelque chose. Elle était amoureuse du mec le plus populaire de l'université, elle se sentait vivre pour la première fois de sa vie. Elle n'aurait pas pu être plus heureuse, là, à cette soirée, dans les bras de son bien-aimé. Tout avait bien commencé, Nolan lui avait offert un verre, comme tout petit ami ferait avec sa copine. Elle avait discuté avec plusieurs personnes, et jusque-là, elle ne se doutait de rien. Pourtant, quelques instants plus tard, elle commençait à se sentir bizarre. La pièce tournait, elle sentait qu'elle était sur le point de tomber dans les vapes. Quand Nolan lui avait pris la main et l'avait amenée dans la pièce d'à côté, elle ne comprenait pas vraiment ce qui se passait, mais elle pensait qu'il allait l'aider, et pas profiter d'elle. Même alors quand il commençait à défaire sa robe, elle pensait qu'il ne voulait que la décharger d'une tenue trop serrée qui l'empêchait de respirer. Elle avait tellement confiance en lui, elle voyait tellement une bonté divine qu'elle ne pouvait pas penser une seule seconde qu'il serait capable de lui faire de mal. Pourtant, elle commençait à se douter peu à peu qu'un truc louche se passait. Quand il commença à l'embrasser, elle le repoussa, mais il se fit insistant. De plus en plus insistant, jusqu'à ce qu'il essaye de lui enlever tous ses vêtements. Annie commença à pleurer en silence. Elle se débattit pendant les premières minutes, mais elle comprit bien vite qu'elle ne faisait pas le poids face à lui. Alors elle était prête à subir. Elle n'avait plus aucun espoir, elle savait qu'elle était condamnée. Et pourtant, le destin en avait décidé autrement. Un couple entra dans la chambre, pourtant trop ivre pour s'apercevoir de ce qui se passait. Annie saisit alors sa chance. Avec le peu de force qui lui restait, elle donna un coup de pied dans l'engin de Nolan, avant de remonter sa robe sur ses épaules sans pour autant prendre la peine de se rhabiller entièrement. Elle traversa alors le couloir, pour atterrir dans le salon de la maison. Les regards se posèrent sur elle, mais personne ne lui vint en aide. Non, ils restèrent là à la fixer, et se mirent à rigoler. Elle se précipita alors dehors, sans faire attention au froid qu'il y avait. C'était la moindre de ses préoccupations. Elle éclata alors en sanglot, et resta recroquevillée sur elle-même pendant un bon quart d'heure, à pleurer. Lorsqu'elle fut vidée de toute énergie, elle s'empara de son téléphone et composa le numéro de Sirius, son meilleur ami. C'était les vacances d'été, et le jeune homme était dans les Hamptons. Et elle en était bien heureuse, car c'était le seul qu'elle pouvait appeler dans une telle situation. « Sirius, c'est moi, Annie. J'ai besoin que tu viennes me chercher, s'il te plaît. » Elle raccrocha, n'ayant pas besoin de donner plus d'indications puisqu'il savait très bien où elle était. Elle n'avait pas la force de plus parler, sinon elle allait se remettre à pleurer. Cinq minutes plus tard, le jeune homme était là. Elle monta alors sur le siège passager, et regarda son ami. Elle s'en foutait complètement d'être à moitié nue, et d'avoir une tête de droguée à cause de son maquillage qui avait coulé. Et il s'en fichait aussi. « Tu vas bien ? » Annie secoua la tête négativement, avant de se remettre à pleurer. Elle se rapprocha de Sirius, se blottissant contre lui. Le jeune homme ne lui demanda aucune explication, et se contenta tout simplement de rouler jusqu'à chez lui en silence - il n'allait pas la laisser rentrer chez elle dans un tel état. Et pour tout cela, elle lui en serait reconnaissante pour le restant de ses jours...